Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Beaucoup, beaucoup d'interrogations ce matin dans vos journaux à propos de la tragédie d'Alep, en Syrie.
Première question, en Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
"Comment Poutine nous impose sa loi ?"
"'Rien ni personne n'est parvenu à faire dévier le président russe dans son soutien sanglant à Assad" constate le journal.
Mais ça n'est pas tout, "le champ de ruines d'Alep, les centaines de milliers de morts depuis 2011, les millions de déplacés du conflit syrien ne sont pas que le symbole de la puissance de Poutine, mais aussi la triste illustration d'une impuissance. Celle d'une Europe et de l'Onu incapables de faire entendre leur voix".
Nouvelle question concernant Alep.
Voici celle qui est en Une de Libération : "Pourquoi a-t-on laissé faire ?".
"Recul planétaire", dit Laurent Joffrin dans son édito.
"Les hommes, les femmes, les enfants d'Alep peuvent crever, on ne lèvera pas le petit doigt pour leur venir en aide".
On vient de parler d'Assad, de Poutine, mais Libé souligne aussi la responsabilité de Barack Obama.
"Quand Assad a franchi la ligne rouge de l'utilisation des armes chimiques, le président américain a reculé, laissant la France seule face à ce crime de guerre, dépitée et privée de moyens d'action. Il a donné implicitement au régime syrien un blanc-seing pour repousser les limites de la barbarie".
Dans Le Figaro, Isabelle Lasserre parle aussi de cette "tache indélébile de l'héritage Obama".
Un déshonneur, écrit-elle.
"Obama n'est bien sûr pas le seul responsable des enchaînements qui ont mené au carnage d'Alep. Mais en tant que président de la plus grande démocratie mondiale, et de la plus forte puissance militaire, Obama avait une responsabilité morale à agir".
Une info un peu plus légère pour finir.
Selon une étude que publie Le Parisien, "un Français sur quatre compte offrir un présent à un collègue pour les fêtes de fin d'année".
Un Français sur quatre, c'est sympa !
Le journal se penche sur la période des fêtes en entreprise.
Yann, technicien de laboratoire se confie : "On se marre plutôt bien lors du repas de fin d'année. Mais je reste sur mes gardes. Mon responsable est quand même présent, et on n'est jamais à l'abri d'une bourde", dans l'ivresse de la fête.
Un quart des Français compte offrir un cadeau à un collègue à Noël mais ils n'en attendent pas forcément un de leur employeur.
Commentaire de Lionel, chauffeur routier : "ça ne m'empêchera pas de lui demander une augmentation !"