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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

"Mon plan pour baisser les impôts et les dépenses".

C'est celui de Nicolas Sarkozy, en Une du Figaro ce matin. Une interview de l'ancien président où il avance deux chiffres : une baisse de la dépense publique de 100 milliards d'euros et une baisse des impôts de 40 milliards d'euros.
Nicolas Sarkozy insiste, ces mesures seraient votées immédiatement après son élection, et, il insiste, de manière concomitante.
Bien sûr, tout le monde va aller voir comment le candidat à la primaire entend réduire les dépenses publiques de 100 milliards.
Et bien avec des économies sur les retraites (notamment un départ à 64 ans), sur l'assurance maladie (avec des médicaments moins bien remboursés), sur l'assurance chômage et sur la masse salariale des fonctionnaires, notamment.

Dans Libération, c'est un soutien d'Alain Juppé qui s'exprime, Jean-Pierre Raffarin.

Et l'ancien Premier ministre croit savoir pourquoi Juppé a les faveurs des sondages : "parce que les Français demandent de la sobriété et de la solidité pour répondre à la gravité de la situation. Parce qu'ils sont fatigués des promesses et des mises en scène. Parce que les Français se méfient aujourd'hui de la communication, de l'excès, du spectacle de la politique. Ils exigent crédibilité et confiance". Pour Raffarin, Alain Juppé, c'est tout cela.

On parle beaucoup de la présidentielle ce matin dans les journaux.

La Croix fait le constat que "la candidature de François Hollande reste incertaine".
"Hollande peut-il renoncer ?" s'interroge L'Opinion. Pour le journal, la question n'est pas farfelue.
Le scénario est même désormais abordé en haut lieu, comme, tenez, samedi soir, à Matignon, au cours d'un dîner réunissant de nombreux ministres autour de Manuel Valls.
Les raisons pour lesquelles Hollande pourrait ne pas y aller : son impopularité bien sûr, son pari perdu contre le chômage ensuite, sa communication inaudible enfin.
Mais il y a aussi ces raisons qui le pousseraient à se présenter malgré tout, et notamment celle-ci : la volonté de défendre son bilan, son honneur, et la trace qu'il laissera dans l'histoire.

Enfin, cette histoire dans L'Équipe.

Le quotidien sportif pense avoir percé l'un des secrets de la réussite du club de rugby de Vannes, en Bretagne.
Vannes qui est passé de la Fédérale 2 à la Pro D2, et qui effectue un très bon début de saison.
Pendant le match, les codes pour les lancements en touche ou en mêlée, les joueurs se les donnent en breton pour ne pas être compris des adversaires.
Et L'Équipe de titrer : "Vannes, c'est à n'y rien comprendre".