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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Ce soir, le second débat de la primaire à droite.

Une droite qui en prend pour son grade ce matin, en Une de Libération.

"Les tontons ringards", ainsi sont baptisés les sept candidats qui vont à nouveau en découdre ce soir.
Libé l'affirme, sondage à l'appui que si les Français voteront probablement à droite en 2017, ils sont peu emballés par les propositions économiques et sociales des candidats, une potion libérale inchangée depuis le RPR.
Que dit ce sondage Viavoice ? Et bien que "loin de générer un engouement collectif, les solutions proposées par la droite suscitent un scepticisme majoritaire au sein de l'opinion".
61% des Français jugent que ces propositions risquent de diviser le pays et seuls 39% des sondés considèrent que les remèdes de la droite sont "plus efficaces" que ceux de Hollande pour les maux de la France.
Libération écrit : "'Une envie d'alternance ne fait pas un désir de droite. Les Français s'apprêtent à mettre au pouvoir une majorité dont ils récusent le programme. Une gauche lucide et mieux organisée pourrait faire échec à ce grand bond en arrière".
Encore faudrait-il qu'elle existe cette gauche lucide et unie.

La primaire à droite également à la Une du Figaro, qui constate que "le cas Bayrou sème la zizanie à droite".
Yves Thréard nous en parle d’ailleurs dans son édito du jour.

Primaire encore en Une du Parisien-Aujourd’hui en France.

Avec ce titre qui va faire plaisir à Nicolas Sarkozy : "Non, il n'a pas encore perdu".
Le journal constate que l'ancien président se dit certain de créer la surprise, d'arriver en tête notamment au premier tour de la primaire.
Pourtant il y a les sondages, on est d'accord. Mais voilà, Nicolas Sarkozy fait remarquer qu'on regarde le mauvais chiffre.
Seul compte à ses yeux, sa cote d'amour chez les sympathisants de droite, et il met en avant ses meetings bondés, les foules à ses dédicaces, ses audiences canon sur les radios et télés où il est invité.
Verdict les 20 et 27 novembre prochain.

Les politiques souvent accusés de tous les maux, pourtant ce ne sont pas eux les champions de la langue de bois, ce sont les footballeurs bien sûr.

C’est un constat du Parisien ce matin, qui se penche sur le phénomène et nous offre un petit florilège.
"On est tombés face à un grand gardien", comprenez "nos attaquants font n'importe quoi".
"Malgré la défaite j'ai vu de bonnes choses", traduire "Là, il faut vraiment qu'on se bouge".
Ou encore "Je respecte les décisions du coach", ce qui signifie en vérité, "Je ne comprends pas toujours ses choix".
Il y en a plein d'autres et c'est à lire dans Le Parisien.