2:36
  • Copié
SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Les Échos en parlent comme d'un scénario digne des films d'Hollywood.

Et c'est d'ailleurs la Une du journal économique : "Trump et la Russie, la crise qui ébranle la Maison Blanche".
Crise provoquée bien sûr par la décision du président américain de limoger brutalement le directeur du FBI.
Une décision qui en rappelle une autre, quand, en 1973, le président Nixon avait limogé un procureur spécial chargé de l’enquête sur le scandale du Watergate.

"Les hommes russes du président" : voilà la Une de Libération ce matin.

En clin d'œil aux "Hommes du président", le livre des deux journalistes américains qui avaient révélé le scandale du Watergate...

L'affaire est aussi à la Une du Figaro.

Le Figaro qui estime que le président Trump joue "gros, très gros même. Si l'enquête sur les rapports de son équipe avec la Russie lève un ou deux lièvres, il sera en fâcheuse posture".
Alors le journal se demande : "Est-ce le coup de sang de trop ? Une grosse erreur, comme l'en averti le patron des démocrates au Sénat ?".
Pour Le Figaro, voilà le spectre de la destitution qui, immanquablement, ressurgit.
Et nous voilà revenu au Watergate !

Sinon, c'est le "Marion-gate" qui fait la Une.

La décision de se retirer, au moins provisoirement, de la politique de Marion Maréchal-Le Pen est un "cadeau empoisonné" pour sa tante Marine, écrit ce matin L'Opinion.

"Ça tangue au FN" confirme Le Parisien-Aujourd’hui en France.

"C'est l'heure du doute".
"Malgré ses 10 millions de voix au second tour, le FN sort groggy de ce scrutin présidentiel. En interne, la ligne politique de Marine Le Pen est ouvertement questionnée".
Jamais avare d'une vacherie pour sa fille, le patriarche Jean-Marie Le Pen en remet une couche dans Le Parisien : "elle pourrait le payer cher" déclare-t-il dans une interview.
Et dans son édito, Donat Vidal-Revel s'en réjouit.
"Ils auront tout essayé : faire disparaître le nom Front National, le logo à la flamme, et même le patronyme Le Pen. Mais patatras, le débat d'entre deux tours a fait tomber le masque. Le FN est un parti rance, sans programme cohérent, se goinfrant jusqu'à l’écœurement de la désespérance sociale et de la peur de l'étranger".

Et puis surprise, Macron est à la Une de L’Équipe.

Sous ce titre : "Faites-nous rêver".
Mais à y regarder de plus près, le "faites-nous rêver" s'adresse aux Lyonnais en Ligue Europa.
Et le "Macron" en question est en fait une ligne italienne de vêtements de sports, créée en 1971.
Et qui s'offre en Une de L’Équipe une jolie page de pub.