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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Le cas NKM à la Une de la presse nationale.

C'est la Une de Libération ce matin : "Faut-il sauver NKM ?".
Nathalie Kosciuzco-Morizet est en effet la seule femme encore en lice pour se qualifier pour les primaires de la droite, mais elle peine à réunir les parrainages. Une primaire 100% masculine, voilà qui ferait bien désordre en termes d'image et qui serait un sacré problème pour un parti, Les Républicains, déjà loin de la parité.

Et ce ne sont pas des déclarations comme celle d'Eric Woerth qui vont arranger les choses : "Il y a beaucoup de femmes dans l'entourage des candidats", sur le mode, mais que veulent-elles de plus ?
Libé emprunte à Lamartine pour titrer : "Une NKM leur manque et tous sont embêtés".
Yves Thréard en reparle dans un instant.

Un mot de politique encore.

C'est la Une du Parisien-Aujourd’hui en France. "Pas sorti d'affaire", il s’agit évidemment de Nicolas Sarkozy.
C'est Europe 1 qui vous a révélé cette information hier : le parquet a demandé le renvoi de l'ancien président devant la justice dans l'affaire Bygmalion.
Pour Le Parisien, l'affaire Bygmalion, c'est un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock dans les aventures de Tintin : Sarkozy n'arrive pas à s'en débarrasser.
Le journal voit l'ancien président comme un boxeur : "il sait encaisser, et peut encore emporter le 1e round, celui de la primaire. En revanche, avec cette affaire, le deuxième round, celui de la présidentielle, n'est pas gagné d'avance".

Jusqu'ici "le scénario du pire n'a pas eu lieu", ce n'est pas de Sarkozy dont il est ici question en Une du Figaro mais du Brexit.

Le Figaro constate que contrairement aux prévisions alarmistes, l'économie britannique résiste pour l'heure aux effets de sa sortie programmée de l'Union européenne. Certains secteurs, comme le tourisme et les exportations, ont même été dopés par la baisse de la Livre sterling. Mais attention, la conjoncture britannique pourrait s'assombrir dans les mois à venir car les effets négatifs du Brexit vont se diffuser lentement et font finir par peser sur l'activité.

Cela rappelle les mots d'un des personnages de La Haine, le film de Kassovitz. L'histoire de cet homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages, et qui ne cesse de se répéter : "jusqu'ici, tout va bien, jusqu'ici tout va bien".