Au secours des enfants, des bistrots et des toats

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, les difficultés rencontrées par les bistrots qui sont de moins en moins nombreux, la violence des pornos, la parole et la vue pour Chat GPT et la lutte contre le harcèlement scolaire.

C’est un monument de la Culture qui est en péril.

Le Bistro!  Et ce matin, les Échos tirent la sonnette d’alarme. Il y en a de moins en moins, à tel point que certains veulent même faire rentrer nos bons vieux troquets au classement du patrimoine de l’Unesco.

Après-guerre, il y avait 450.000 cafés en France, explique Léa Delpont. 200.000 en 1960, 70.000 il y a 30 ans et 40.000 seulement aujourd’hui pour 35.000 communes.

Aujourd’hui, ça se stabilise un peu près mais c’est fragile d’autant que ces bars subissent « les arbitrages financiers de leurs clients », écrit le quotidien dans ce si joli langage de trader. En fait, ça veut dire que les gens ont moins de sous pour boire un coup.

Faut-il vraiment s’en désoler ?

Les ligues de vertus se féliciteront peut-être, mais cela fait aussi moins d’endroit où l’on peut débattre de l’actualité.

Tenez, aujourd’hui par exemple, dans tous ses cafés qui ont fermés on aurait parlé de l’ultra violence du Porno.

C’est le Figaro et l’Humanité qui de concert consacrent leur plus gros titre à ce rapport du Haut Conseil à l’égalité. Un business où les femmes sont humiliées, déshumanisés, violentées torturées, écrivent les rédacteurs de ce rapport. 

Dans l’humanité, vous lirez ainsi le témoignage de Sophia une jeune femme prise dans l’engrenage. J’étais un objet pour eux, explique-t-elle.

Eux ?

Oui, ceux qui font encore mine de défendre un porno éthique, heureux, explique Laurence de Charrette à la lune du Figaro. Cette industrie s’est arrimée aux discours pseudo-libéraux issus de l’idéologie 68tarde écrit-elle.

Le porno c’est toujours plus de violence pour toujours plus de clics !

À défaut de copains de bistro on peut désormais discuter avec Chat GPT.

L’info partout, à même droit aux honneurs de l’éditorial de la Croix.

Les concepteurs du robot ont désormais doté leur machine de la parole et de la vision. Les premiers exemples apparaissent à premières vues anodins, écrit Anne-Bénédicte Hoffner : Les utilisateurs pourront prendre une photo d’un monument et avoir une conversation avec Chat GPT sur son histoire. Les seconds font eux froid dans le dos, poursuit-elle. Le logiciel pourra aider des enfants à faire leur devoir en photographiant leur problème de maths et même leur raconter une histoire avant qu’ils s’endorment.

Le logiciel pourra-t-il bientôt faire des remontrances aux enfants simuler le bruit du baiser le soir et les rassurer après un cauchemar nocturne, s’interroge-t-elle.

Le harcèlement c’est effectivement l’autre grand sujet ce matin.

On est même face à un nouveau Me Too, affirme Cécile Cornudet.

L’éditorialiste des Échos rappelle que pour la seconde fois en une semaine, deux ados ont été interpellé pour harcèlement dans leur établissement scolaire. 

Des policiers dans l’enceinte d’un lycée ? polémique assurée ? Et bien détrompez-vous répond-elle.. Pas l’ombre d’un débat, personne ne s’en émeut les vieux réflexes sont oubliés tant l’attente d’autorité est forte. 

Et comme en échos aux Echos, Libération consacre pas moins de cinq pages au sujet et attendant le plan qu’Elisabeth Borne doit présenter ce matin.

Parce que c’est un sujet majeur, insiste Paul Quinio dans son éditorial. Expliquant que les profs doivent évidemment être en première ligne, mais que la justice et la police doivent aussi participer à la lutte contre ce phénomène.

A croire que la Police ne ferait donc pas que tuer en France…  

Protéger les enfants ce n’est pourtant pas si difficile

Ben non, à Marseille c’est simple, on va installer des fenêtres pare balle dans une école nous informe le Parisien aujourd’hui en France.

Cela se passe au groupe scolaires des calanques dans la cité de la Cayolle raconte Marc Léras. Quatre règlements de compte cet été ont fait deux morts, des balles ont été retrouvés dans la cour.

Eh bien les pouvoirs publics agissent puisque les parents ont été informés que des fenêtres blindées ont été commandées pour le dortoir des maternels.

« Est-ce que vous pouvez imaginer envoyer son enfant à l’école dans de telles circonstances », interroge un parent. 

De Marseille, on passe en Algérie et on reste à l’école.

Le Figaro nous apprend que le gouvernement algérien a ordonné de bannir le français des établissement scolaires.

Interdiction d’autres manuels que ceux du programme d’Etat, limitation des heures de français, interdiction aux candidats libres de passer le bac au lycée français explqiue Adam Arroudj.

Les directeurs d’écoles doivent renoncer au programme français sous  peine de poursuites pénales.  

En fait l’Algérie veut éradiquer l’enseignement en Français.

Faut-il faire jouer les Toasts ?

Ce sont des petits canapés qu’on mange dans les cocktails mais c’est aussi comme ça qu’au rugby que l’on appelle les joueurs qui ne jouent jamais. En foot on parle des coiffeurs ben en Rugby ce sont des toats.

C’est dans l’équipe que l’on apprend cela.

C’est mathématique, 33 français ont été sélectionné pour cette coupe du monde. À chaque match il y en a 15 sur le terrain, huit remplaçants et donc faites le calcul 33 moins 15 moins 8. 10 mastars en costards dans les tribunes qui regarde leur montre.

Parce que c’est comme le jour de la marmotte écrit Frédéric Bernès. C’est très long une coup du monde et ça peut même devenir interminable pour ces joueurs qui se sont préparés comme les autres et qui ne jouent jamais. 

Pourquoi les toasts ?

Ça remonte aux années 90, il y avait ceux qui jouaient les tests et ceux qu’on envoyait manger les toasts à l’Ambassade. 

Une ambassade ça peut donc quand même parfois aussi faire office de bistro. 

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