La guerre dans les hôpitaux, le niveau scolaire inquiétant des Français et les Parisiens sont-ils plus intelligents que les autres ?

  • Copié
, modifié à

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, l'inquiétude autour du niveau scolaire au collège, l'intelligence des Parisiens et les hôpitaux de Gaza sous le feu des bombes.

La guerre encore dans la bande de Gaza.

Peut-être un jour dans 10, 20 ou 30 ans, les livres d’histoire se souviendront de cette guerre comme celle où les combats se sont aussi déroulés dans les hôpitaux. Dans ces derniers sanctuaires laïques auxquels, normalement, on ne touche pas.

C’est L’impensable cible, titre Libération. L’hôpital al Shifa déborde de ses murs, avec un village de tente érigés à la hâte sur le parvis et où 15.000 réfugiés se seraient réfugiés jouxtant une morgue à ciel ouvert, décrit le journal. 

Encerclé par Tsahal, le plus grand hôpital de l’enclave Palestinienne est devenu un but de guerre et un symbole ambivalent. Ultime refuge des Gazaouis qui est aussi accusé de servir de bases au Hamas. Alors vous lirez dans Libération la situation désespérés des soignants des blessés des femmes des enfants des nourrissons. 

Voilà une semaine que Tsahal exprime sa détermination à prendre ses hôpitaux, raconte aussi le Monde. Elle diffuse le détail des installations militaires que le Hamas aurait sous l’hôpital qu’elle considère comme le nœud de commandement central du réseau de tunnel. Elle estime que certains de ses otages y sont détenus. Les terroristes dans les caves d’Al Shifa peuvent entendre le bruit de tonnerre de nos tank lance le ministre de la Défense.

Dans 10, 20 ou 30 ans peut être que l’histoire nous dira qui à fait preuve de la plus grande sauvagerie, ceux qui se sont attaqué à un hôpital ou ceux qui l’avait transformé précédemment en centre de commandement militaire.

Pendant ce temps-là, ce lundi, Emmanuel Macron recevait les représentants des cultes à l’Élysée.

Le président de la République ne manque pas d’air, semble penser Isabelle de Gaulmyn à la Une de la Croix.

La manière dont le président de la République, quand il en a besoin rappelle l’importance du rôle des religions pour le vivre ensemble ne manque pas de sel. Et de rappeler que le même président balaie les positions des mêmes religions lorsqu’il s’agit de PMA, d’Euthanasie ou des migrants.

Mais enfin là il s’agissait de faire en sorte que le conflit au Proche-Orient ne soit pas importé par les communautés religieuses.  

Sauf que la rencontre à l’Elysée s’est extrêmement mal passée, c’est ce que révèle le Figaro ce matin.

La scène s’est déroulée dans le bureau du président de la République, raconte Jean Marie Guénois. La tension a été palpable lors de la discussion sur l’absence des Musulmans à la manifestation.

Une rupture officielle a même été annoncée dans la foulée par les autorités juives. Elles ont claqué la porte d’une importante commission de projet avec la Grande mosquée de paris.

On change complètement de sujet avec le niveau des élèves de 4eme. 

"Un niveau inquiétant, qui stagne et même qui régresse", c’est ce qu’affirme le ministre de l’Éducation nationale en personne au Parisien.

Gabriel Attal y détaille les scores des tests passées en septembre par les élèves. En 4eme, à 13 ans donc, un peu plus de la moitié des élèves ne lisent pas convenablement et n’ont pas le niveau en maths.

Ça c’est pour le résultat global, mais il y a une autre petite bombe : la disparité entre les Académies.

Si on voulait être polémique, on poserait la question ainsi : Pourquoi les petits Parisiens sont-ils beaucoup plus brillants que les habitants du Nord de la France ?

Parce que dans ce classement Paris arrive très largement en tête. En queue de peloton en métropole, les Académies de Lille et Amiens.

Sinon toujours à Paris, la polémique autour du voyage d’Anne Hidalgo à Tahiti ne faiblit pas. 

Non témoin ce long papier de trois pages dans Libération, journal qui n’est pas d’habitude particulièrement hostile à la Maire de Paris.

Chalotte Chaffanjon y détaille les vraies questions embarrassantes que posent ce voyage et la réponse moyennement convaincante que lui a envoyé par écrit Anne Hidalgo "Je n’ai pas le temps sur ce sujet, mais la presse peut s’intéresser au sort des femmes politiques de gauche qui font l’objet d’un harcèlement constant". Bref, circulez il n’ y a rien à voir…

Mais on va terminer avec un Parisien beaucoup plus consensuel.

Warren Zaïre Emery, le nouveau prodige du PSG qui va faire ses grands débuts en Equipe de France de foot. "Le petit bleu de Clairfontaine", comme l’appelle L’Équipe en Une. Le quotidien sportif qui n’en revient pas de sa précocité. Parce que s’il joue samedi, ce dont personne ne doute, Zaire aura 17 ans 8 mois et 10 jours, ce sera alors le plus jeune joueur en équipe de France depuis plus de 100 ans.

Hugo Delom nous raconte sa première journée chez les bleus.

Elève de terminale en filière STMG il a fait ses devoirs avant d’arriver à Clairefontaine.

Pour se rendre en Grèce avec l’Equipe de France la semaine prochaine, il a dû fournir aune autorisation parentale de sortie du territoire. Mais à part ça tout va bien, raconte le journal sauf qu’il file un petit coup de vieux à tout le monde.

Olivier Giroud qui va donc peut-être jouer avec lui pourrait être son père et moi son grand père, a d’ailleurs rigolé Didier Deschamps.

"Aux Ames bien nés la valeur n’attend pas le nombre des années". Puisque l’on parlait des élèves de 4eme, d’où elle est tirée ? Le Cid de Corneille.

Les chroniques des jours précédents