La suppression du 11 novembre et l'incroyable cupidité de la famille royale d'Angleterre

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, les commémorations du 11 novembre, la suppression d'un jour férié et le grand retour des photos sur papier.

Faut-il supprimer le 11 novembre ?

C’est le Parisien Aujourd’hui en France qui met les pieds dans le plat ce matin, alors qu’une bonne partie de nos compatriotes fait la grâce matinée : « Faut-il supprimer un jour férié » s’interroge le journal en gros titre ?

L’idée est dans l’air du temps en ces périodes de vaches maigres.

Supprimer le caractère férié du 11 novembre rapporterait effectivement entre 2 et 4 milliards à l’Etat. de plus la mesure concernerait tous les actifs, brefs, elle serait imparablement démocratique.

Et puis en termes de compétitivité, cela nous permettrait de nous rapprocher un peu de nos voisins. Le Parisien propose un tableau récapitulatif du nombre des jours chômés en Europe où l’on s’aperçoit, Ô surprise, que la France fait partie des pays où il y a le plus de jours fériés et le plus de vacances.

Seuls les Autrichiens sont mieux lotis que nous. Nous comptons huit jours de congés de plus que les Britanniques et 7 de plus que les Allemands. 

 

Le grand Jour de Jean-Louis Thieriot

En tous cas il y a une personne au moins qui est farouchement contre la suppression du 11 novembre : Jean-Louis Thieriot. Son métier c’est ministre des anciens combattants.

A l’occasion du 11 novembre, il fait feu de tout bois. Le Figaro a même accepté de publier une tribune de lui. De mémoire c’est à peu près la même que celle de l’année dernière. Vous y lirez qu’en attendant la suppression du 11 novembre, nous avons rendez-vous aujourd’hui au monument aux morts où nous nous recueillerons « empli d’une immense gratitude pour ces jeunes hommes habités des promesses de l’aube qui en 1914 ont consenti à l’ultime sacrifice. » fermé les guillemets.

 

La guerre sans les Américains.

Sinon jetez plutôt un œil dans le même Figaro une interview du Chef d’Etat Major des Armées. Entretien qu’il faut lire en creux pour en comprendre le message subliminal.

Le Général Burkhard commence effectivement par nous expliquer que si les Américains se désengageaient de la défense européenne nous ne serions pas démunis. CQFD.

Mais ensuite il liste les trous dans la raquette.

Nous manquerions de troupes, d’appuis de profondeurs, de défense sol air, d’avions de ravitaillement en vol. Tous ces besoins ajoute-t-il, non sans arrière-pensée, sont connus des Européens.

 

Assassiner Trump.  

Il n’est pas trop tard en ce jour férié de se plonger dans un très bon numéro spécial du Point sur l’Amérique de Trump.

Où l’on apprend, dans un papier signé Amin Arfi, que les Iraniens ont tenté de l’assassiner durant la campagne.

Téhéran, révèle le journal, se serait attaché les services d’un pakistanais de 46 ans, chargé de trouver des tueurs à gage.

Il a été arrêté le 12 juillet avant d’avoir pu mener son projet à bien.  Mais tout cela ne présage pas vraiment d’un réchauffement américano iranien. 

 

Cupidité royale.

Ce sont trois médias britanniques qui ont enquêté pendant des mois sur les revenus des Windsor nous apprend le Parisien ce matin. Et ils ont découvert un invraisemblable montage financier. Du fait de vieilles lois féodales et grâce à deux duchés oubliés par le fisc britannique, la famille Royale empoche discrètement chaque année 50 millions de Livre sterling explique Delphine Kargayan. Et Notamment en pressurisant des organisations caritatives que la couronne, toute honte bue, se targue d’aider.

Bref comme le résume le journal, chez Les Windsor, c’est surtout l’argent qui est roi !   

 

Cadeau de noël vintage.

Mais on va terminer par une tendance qui monte. C’est encore dans Le Parisien.

Je vais vous parler d’une époque dont les moins de 30 ans n’ont même pas idée. Une époque où les téléphones servaient à téléphoner ! Et, pour les souvenirs, on avait des appareils photos avec des pellicules dedans.

Quand elles étaient terminées, on les apportait à développer. Et ensuite parfois on les collait dans des albums.

Tout cela, allez-vous me dire, est totalement révolu. Aujourd’hui les photos, s’échangent en deux clics et se regardent sur des écrans.

Eh bien Non ! C’est le grand retour des photos sur papier. Et cela va même être le cadeau de noël tendance explique Aurélie Lebelle.

Le marché pèse déjà 500 millions d’euros avec une croissance moyenne de de 4%. 50% du chiffre d’affaires se fait en novembre décembre.

Décidemment, le « vintage » est à la mode.

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