Les salariés d'Alitalia ont refusé un nouveau plan de restructuration qui prévoyait 1.700 suppression de postes et une baisse des salaires de 8%.
Alitalia est menacée de disparition.
Un choc pour Toute l'Italie.
Énième soubresaut d'Alitalia qui pourrait être liquidé et qui pourrait "soudainement fermer" selon le Ministre de l'Industrie Italien, Carlo Calenda.
Les salariés ont refusé un nouveau plan de restructuration qui prévoyait 1.700 suppression de postes et une baisse des salaires de 8%.
L'actionnaire, aux poches profondes, Etihad (Emirats Arabas Unis) jette l'éponge.
"Qui va fournir les services dont les voyageurs italiens ont besoin ?" se demande le ministre de l'Industrie.
Un pays sans compagnie, ce n’est pas bon pour le tourisme, pour les investisseurs !
Il existe bien les compagnies low-cost, (Easy-jet, Ryanair) qui sont présentes en Italie !
Oui, elles ont d’ailleurs laminé les grandes compagnies traditionnelles qui sont toutes en difficultés.
Tous les incidents qui font la Une, ne sont que les symptomes de ce malaise que ressentent les salariés des ces compagnies (Stewart, Pilote).
Que ce soit l'épisode de ce Stewart United, qui a sorti manumilitari, un passager de l'avion pour cause de surbooking.
La Semaine dernière, à nouveau, un stewart American s'est montré violent avec une mère de famille qui avait une poussette.
En France, tout le monde se souvient de l'épidoe de la chemise du DRH d'Air France.
Ce malaise se traduit par la perte de statut : pilote ou hôtesse de l'air, ça imposait. Le métier s'est dégradé avec l'arrivée de low-cost qui sont des rouleaux compresseur.
Parties d’une feuille blanche, elles ont optimisé leur coût opérationnel et fiscal avec peu de charges et peu de taxes.
Le problème des compagnies low-cost, ce sont les vols long-courriers.
Que va-t-il rester ? Est-ce la mort programmée des grandes compagnies aériennes ?