Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et Valentine Desjeunes font le point sur l'actualité du jour.
Isabelle Quenin pour la consommation
Même si l’heure est plus aux vacances d’été qu’aux cadeaux de Noël, les fabricants sont déjà en train d’affûter leurs gammes.
Le truc à la mode c’est le robot ?
Oui et on est plus dans le gadget, le truc qui clignote et ne fait pas grand-chose d’autre. Le robot à venir est tout mignon, il joue avec les enfants, tient compagnie et même surveille la maison en votre absence. Pas besoin de le sortir ou de lui changer sa litière voici le premier animal numérique, et tant mieux il est né en France.
Il porte quand même un nom anglais : Buddy, normal quand on veut séduire à l’international, il est petit souriant tout rond et il a une tablette à la place de la tête. La start up qui l’a conçu a voulu créer de l’empathie.
Des assistants vocaux sur nos smartphones on en a déjà !
Oui, mais le constat est là on ne s’en sert pas vraiment, on ne parle pas à son tel. L’idée est donc de personnifier le petit robot, on pourra lui dire : "tu peux allumer la lumière ?" ou "je vais me coucher" et il saura qu il faut éteindre.
C’est vraiment utile ?
On pourra lui confier plein d’autres missions comme vous rappelez vos rendez-vous, passer votre play list, lire à haute voix un peu comme un GPS vos recettes de cuisine, jouer à cache cache et même faire réviser vos enfants. Il peut aussi patrouiller chez vous la nuit et vous prévenir en cas d’intrusion ou si vous avez laissé une fenêtre ouverte.
Combien ça coûte cette petite merveille ?
Cher ! 1.290 euros pièces. La start up espère en vendre 500.000 dans les cinq ans qui viennent.
Rien chez les concurrents ?
Les coréens misent sur une sorte de successeur des tamagotchi, il ressemble encore plus à un petit animal. Il est tout content quand on le caresse. Il ne parle pour le moment que le coréen et le chinois. Il a truc en plus, il sait trouver une prise tout seul quand sa batterie est à plat.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Histoires extraordinaires d’Alain Decaux aux éditions Perrin
Ce jeudi, Alain Decaux raconte.
Il s’agit donc d’Alain Decaux. Les histoires extraordinaires. Perrin réédite le livre, il sort aujourd’hui en librairie. En fait, ce n’est pas tout à fait le même, c’est un mélange des meilleurs histoires d’Alain Decaux.
Et quelles sont-elles ces meilleures histoires ?
Alors, ça commence avec l’histoire de Vlad Tepes, un prince de Transylvanie du XVème siècle surnommé l’empaleur. Et mieux connu sous le nom de Dracula !
Le comte Dracula a existé donc ?
Alors oui. Mais évidemment, on ne peut pas dire s’il buvait ou non du sang pour rester immortel, sans doute que non. En revanche, il était connu pour sa cruauté, d’où son doux surnom, l’empaleur. C’était sa méthode pour punir les soldats ennemis. Mais en tout cas, c’est bien lui qui a inspiré Bram Stoker pour son vampire et qui lui a donné son nom. Sa véritable histoire est raconté dans ce livre.
Vous avez moins sanguinaire ?
Ça commence comme ça : "L’homme, brimbalant très haut sur son méhari, cherchait surtout à se protéger les yeux du soleil dont le sable trop blanc, changé en miroir, renvoyait vers lui les rayons impitoyables. Il baissait son haïk en visière sur le front, mais le haïk s’échappait sans cesse". On y est là ! On est dans le désert, c’est le talent de Decaux qui s’exprime particulièrement dans ce récit de la vie de Lawrence d’Arabie. C’est passionnant. Il y en a plein d’autres : l’histoire de Mandrin, le brigand qui sévissait sous Louis XV, l’histoire de Champollion aussi, l’homme qui a déchiffré les hiéroglyphes… Ou l’incroyable vie de Louis II de Bavière. Ou Mermoz, l’aviateur, ça va dans tous les sens, dans toutes les époques. Toujours évidemment servi par cet art du récit.
À mettre entre toutes les mains donc Histoires extraordinaires d’Alain Decaux.
Valentine Desjeunes pour la presse quotidienne régionale
À la Une de la presse quotidienne régionale, l’école
Outre Aujourd'hui en France qui évoque en Une la fin de l'interdiction du redoublement souhaité par le nouveau ministre de l'Éducation nationale, il est question dans Nice Matin d'un changement dans les rythmes scolaires à la rentrée. Et à Nice, on saute le pas dès septembre avec le retour à la semaine des quatre jours. Les enfants n'auront plus école le mercredi matin mais, comme nous le dit le quotidien, "les mercredis seront musclés": outre les clubs sportifs et associations culturelles qui reprendront, ce jour-là, leurs cours et entraînements comme avant la réforme, la Ville a mis les bouchées doubles pour proposer, aux parents qui travaillent, des solutions de garde pour leurs enfants.
Des élèves qui, attention, sont privés d'objets connectés pendant les examens. À une semaine des épreuves de philosophie, Le Progrès nous indique que tout ce qui est téléphone, mais également montres connectées, sont bannies des salles d'examen. 49 élèves de l'academie de Lyon ont été sanctionnés l'an dernier. Du coup, des systèmes sont mis en place dans les centres d'examen avec des brouilleurs d'ondes. Un système qui permet aussi de détecter les téléphones allumés.
Des élèves également à la Une de la Voix du Nord ou plutôt des futurs étudiants, car c'est aujourd'hui que les lycéens de terminale vont découvrir la proposition d'orientation dans le supérieur qui leur est faite via le portail APB, admission post-bac. Et, nous dit le quotidien, les universités sont désormais contraintes de tirer au sort leurs futurs étudiants. Certaines filières sont particulièrement sous tension comme les sciences de l'éducation ou les Staps qui forment les futurs professionnels du sport.
La personnalité du jour est spécialisée dans la simulation.
Jean-Frederic Biscaye est responsable des simulateurs d'entrainement à la coordination aérienne de sécurité. Ça se passe à Nimes. En gros, comment se préparer au mieux aux feux de forêt avant le début de la saison. C'est le Midi Libre qui nous présente cet outil unique en France et même en Europe, un projet à 700.000 euros, huit boxs de simulateurs et une cartographie extrêmement précise en 3D. Et comme Jean-Frederic Biscaye, une dizaine d'officiers vont ainsi se former et valider des acquis. C'est eux qui auront cet été la difficile mission de s'envoler dans tout l'hexagone pour évaluer les incendies et demander les renforts aériens nécessaires. Autant dire un rôle central dans la lutte contre les feux de forêt alors que le 1er d'entre eux a ravagé hier huit hectares de forêt dans le Var.