Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
>> Consommation : la chambre d'hôtel du futur
A quoi va ressembler la chambre d'hôtel de demain ? La réponse sera apportée au salon Equip Hôtel à Paris à la porte de Versailles qui commence dimanche. Ce salon rassemble plus de 100.000 professionnels fournisseurs. Et la chambre de demain, c'est la chambre qui plait au client, tant au niveau de la déco qu'au niveau de l’atmosphère, de l'aménagement.
L'idée n'est pas de recréer son chez soi mais de personnaliser votre chambre d'hôtel. Pour le mobilier, vous allez pouvoir choisir des options de confort, comme la taille du lit, le type d'oreiller comme les oreillers anti-ronflement, les oreillers relaxants ou encore anti-migraine. Voilà pour le mobilier, mais il sera possible de choisir une atmosphère, avec des odeurs : printanière, boisée, etc.
Pour effectuer les changements, pas besoin de déménageurs. Tout ce fera grâce aux nouvelles technologies et plus particulièrement grâce à la domotique, aux objets connectés. Par exemple, qi vous souhaitez une vue sur le Vatican alors que vous êtes à Paris ou une vue sur la tour Eiffel si vous êtes à Bordeaux, tout sera modifiable grâce à des tablettes qui seront mise à disposition dans les chambres.
Dans le miroir de la chambre, on pourra trouver un petit appareil photo que l'on déclenche via une tablette. La photo sera projetée sur tout le mur de la chambre et vous aurez l'impression d'être face à un monument ou bien en plein milieu d'un champ de tournesols si vous avez choisi cette option.
L'idée, c'est de rendre la chambre la plus unique possible et d'agir sur la déco à tout moment. Il y a même des vidéos murales qui vous transporteront dans le monde de votre choix en 4D. Cette tendance ne devrait que s'accentuer et toucher toutes les sortes d'hôtels.
Les Anglais expérimentent déjà les hôtels à la carte. Comme les avions low cast, le prix de la chambre nasique est bas et ensuite tout est en supplément, même la télé. C'est selon le choix du client et de son porte-monnaie.
>> Le livre du jour : Petit Pays de Gaël Faye chez Grasset
On en parle beaucoup depuis quelques semaines. Il fait partie des sélections de nombreux prix. Et il est effectivement finaliste pour le Goncourt. Et pourtant, il s’agit du premier roman de Gaël Faye. C’est un roman en deux parties. Nous sommes d’abord au début des années 90, au Burundi, à Bujumbura. Il y a là Gabriel (mais tout le monde l’appelle Gaby), c’est le narrateur et le double littéraire de l’auteur, Gael Faye.
C’est un jeune garçon d'une dizaine d’années. Et bon, ce n’est pas la jeunesse africaine de la misère, au fin fond de la brousse, non, lui, Gaby, c’est un peu un privilégié. Sa maman est une réfugiée du Rwanda, le pays voisin, et son père est un Français. Ils vivent donc dans un quartier plutôt préservé, ils ont des domestiques. Gaby est un garçon joyeux, intelligent. Il s’amuse avec sa sœur et ses copains, ou plutôt sa bande : Armand, Gino et les jumeaux.
Ils font les 400 coups, ils squattent notamment un vieux combi Volkswagen, une épave au milieu d’un terrain vague, ils fument des cigarettes en cachette, ils chapardent des mangues chez la vieille voisine. Ils se bastonnent un peu avec un grand de 14 ans nommé Francis, peut-être pas si méchant qu’il en a l’air finalement. Gaby a même une correspondante française, Laure, qui lui demande s’il a bien reçu le riz que les petits français ont envoyé. Lui ne voit pas de quoi elle parle. Bref, une enfance normale et heureuse.
Du bucolique à la guerre. Tout cela, c’était avant. Avant bien sûr la guerre civile au Burundi et celle du Rwanda entre Hutus et Tutsies, avec les massacres que l’on connait malheureusement. Que l’on connait de loin. Lui, Gabriel, les vit de près, de très près. Il assiste à des meurtres et des lynchages au coin de sa rue. Sa bande de copains se transforme et rejoint un gang, un vrai, armé jusqu’aux dents. La folie s’empare du pays et n’épargne personne, surtout pas Gaby. On passe de l’odeur bucolique de citronnelle et des colibris qui butinent les hibiscus à l’horreur et l’absurdité de la guerre. On passe par tout le spectre des émotions. C’est un roman qui ne laisse pas de marbre.
>> A la une de la presse régionale
Le chèque. Oui ce bon vieux chèque bancaire que les gouvernements successifs veulent petit à petit faire disparaître. On dit souvent qu'il est trop cher, pas assez fiable. Vos journaux régionaux nous apportent la preuve que ce chèque ne va pas disparaître.
La Voix du nord rappelle que depuis plusieurs années, les attaques des pouvoirs publics contre le chéquier se sont multipliées mais à chaque fois le chèque a résisté et pour le quotidien de Lille, il y a toutes les chances pour que cela continue ainsi.
D'autant que nous explique le Républicain Lorrain, ce moyen de paiement est une exception française, un dinosaure. Aujourd'hui les trois quarts des chèques émis dans l'Union européenne le sont en France.
Le journal Midi Libre lui a donné la parole à ses lecteurs en posant une question : Etes vous prêts à abandonner le chèque ? La réponse, c'est non. 75% des gens qui ont répondu veulent continuer à utiliser leur chéquier.
>> La personnalité du jour : une super mamie.
C'est Sud Ouest qui nous raconte aujourd'hui l'histoire d'Hélène. A 95 ans, elle a eu une vie bien remplie, impressionnante même. Infirmière en Egypte pendant la Seconde Guerre mondiale, toute première femme nommée chef d'escale à l'aéroport d'Orly... Mais la raison pour laquelle on vous parle d'Hélène aujourd'hui, c'est parce qu'à 95 ans, elle continue de défendre les couleurs de son club de tennis partout dans le monde. Elle continue à jouer !
Bientôt, elle s'envolera pour la Californie où elle disputera le tournoi de San Diego. "La compétition, c'est ma passion", explique cette mamie qui a touché sa première raquette à 8 ans et qui déclare jouer mieux aujourd'hui qu'il y a quelques années. Il y a deux ans, cette habitante d'Hossegor a aussi décidé de se mettre au surf !