Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Nous sommes à un mois et demi des fêtes de Noël et les catalogues commencent à arriver dans nos boites aux lettres.
Cette année, les dépenses de Noël devraient augmenter.
Effectivement car les fêtes de Noël, c 'est sacré chez nous !
559 euros d’après une étude de RetailMe Not, c 'est en moyenne les dépenses pour une famille avec deux enfants. D'après un sondage Toluna pour lsa, le budget des cadeaux et des repas sont en hausse de 1,4% par rapport à l'année dernière.
Certaines enseignes comme La Grande Récré le constatent déjà avec des hausses de 3 à 4% du panier moyen.
Quand il s'agit de cadeaux de Noël nous n'hésitons donc pas à mettre un peu plus d'argent dans les dépenses.
D’autant plus que cette année ce qu’il y a de nouveau c’est que l'offre est plus variée que l’année dernière.
Noël 2015, c’était Star Wars et la Reine des neiges alors que cette année, les jouets sont beaucoup plus tendance.
Donc même si les chiffres ne sont pas tout à faits arrêtés, normalement si tout va bien, selon un expert, ça sera forcément mieux que Noël 2015 qui a été fortement impacté par les attentats de janvier et de novembre.
Pourtant les salaires n'ont pas forcément augmenté. Alors comment faire plaisir tout en respectant son budget ?
Plus que jamais nous anticipons les achats de Noël. Dans certains magasins les achats de Noël ont commencé au moment des vacances de la Toussaint.
Le budget cadeau moyen par enfant est de 106 euros pour environ six cadeaux.
Il y a des jouets bien sûr mais aussi des vêtements, des bonbons ou des produits high-tech.
Le deuxième poste de dépenses après les cadeaux ça va être le repas, avec une hausse de 5,7%
une hausse de 5.7%.
Ça veut donc dire que le Père Noël doit s'y mettre dès maintenant et ne pas attendre décembre ?
Les cadeaux de Noël c 'est un peu comme les billets de train, plus vous vous y prenez tôt plus vous allez pouvoir profiter de promotions inattendues sur les produits actuels.
De septembre à début décembre, il y a des promo constamment.
Par exemple en ce moment, Oxybul propose une réduction de 20% sur tout le magasin jusqu’au 13 novembre.
La grande récré propose des réductions sur certains jouets depuis le 15 octobre tandis que chez Toys 'R' Us, des réductions sont proposée depuis hier jusqu’au 15 novembre sur les camions de combat Tortue Ninja.
Dès que le mois de décembre arrive on est en moyenne à +20% jusqu'au jour de Noël.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Impossible ici de Sinclair Lewis aux éditions La Différence
Nous vous parlons d’un livre de circonstances puisqu’il s’agit d’un roman américain.
D’un écrivain parfois cité pendant cette campagne américaine quand la très improbable hypothèse d’une victoire de Trump surgissait dans la conversation, à cause de son aspect prophétique. L’écrivain, c’est Sinclair Lewis, prix Nobel de littérature en 1930. Il est l’auteur de plusieurs romans souvent centrés sur la vie américaine des petites villes, sur les classes moyennes et le populisme. Les éditions La Différence viennent de rééditer l’un de ses plus grands succès : Impossible ici, publié en 1935, avec une traduction de Raymond Queneau. Sur la couverture, on voit un homme sans visage mais au brushing reconnaissable entre tous, devant un pupitre présidentielle avec la bannière étoilée qui flotte dans son dos. Cet homme c’est Berzelius Windrip, alias Buzz, un leader politique qui incarne les vraies valeurs traditionnelles américaines. Il voudrait une bonne guerre, mettre au pas les chômeurs et les gauchistes et renvoyer les femmes vers leur foyer. Quant aux religions non-chrétiennes, elles sont tolérées. Seule condition, il faut de toute façon jurer sur le Nouveau Testament.
Et il est élu président des États-Unis ?
Exactement. Même si dans la petite ville de Fort-Beulah, dans le Vermont, une ville très conservatrice, les notables, même s’ils le regrettent, disent : il ne passera pas, c’est impossible ici. Et c’est finalement pire que prévu. L’Amérique plonge dans une sorte de dictature fasciste avec milice armée et ségrégation raciale. On assiste à cette dégringolade en suivant le journaliste local, Doremus Jessup. C’est un roman incroyablement bien écrit, prix Nobel quand même, mais surtout terriblement lucide.
Un roman d’actualité, à lire ou relire donc : Impossible ici de Sinclair Lewis.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, il y a Trump bien sûr, mais aussi le 1er anniversaire des attentats du 13 novembre.
Commémoration en musique. L'Est Républicain évoque ce clip "Prie Paris" qui rend hommage à un couple de Mosellans tombé sous les balles des terroristes du Bataclan. Mathias et Marie avaient 23 ans. Leurs pères, unis dans la douleurs comme l'écrit le Républicain Lorrain, organisent ce samedi à Metz une grande soirée musicale pour défendre disent-ils "les valeurs universelles de la jeunesse".
Un an après, la France cherche aussi à se prémunir contre le terrorisme. À travers tout le pays, les forces de sécurité se préparent au pire. Exercice par exemple hier à Guérigny dans la Nièvre. C'est à la Une du Journal du Centre. À Toulouse, plusieurs projets de recherches ont été retenus par le CNRS. Optimisation des témoignages, travail sur la négociation en situation extrême ou encore détection des résidus d'explosifs à partir d'odeurs corporelles. Présentation de ces travaux à la fin du mois à Paris.
La personnalité du jour, des chercheurs de Nancy.
Qui planchent sur ce qu'on appelle la "phytorémédiation". Est-ce que vous avez une idée de ce que c'est ? C'est la dépollution par les plantes. C'est de plus en utilisé, notamment en station d'épuration avec des roseaux qui retiennent les hydrocarbures ou les métaux lourds. Mais là, c'est à un autre type de pollution auquel s'attaque ces chercheurs. C'est l'Est Républicain qui le raconte ce matin. Dans le viseur : la pollution par le sel. Les premières neiges sont tombées dans de nombreuses régions et les températures ont commencé à baisser avec à la clé, les premiers épandages de sel. Qui en plus de s'attaquer à nos carrosseries, s'attaque aussi aux plantes et entrainent une salinité excessive dans l'eau. Depuis trois ans donc, deux chercheurs de Nancy tentent limiter ces effets grâce à des plantes halophiles qui captent et absorbent le sel. Un peu comme celles qui poussent sur les littoraux. L'idée, c'est de créer un filtre grâce à ces plantes dans les bassins de rétention d'eau. Les premiers résultats semblent plus que probants.