Le marché des calendriers de l’avent en pleine explosion, Les figures du mal de Victor Battaggion et l'école

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

À un mois pile de Noël, c'est l'arrivée des fameux calendriers de l'Avent qui sont censés faire patienter les enfants jusqu'au jour J, le 25 décembre.

Mais les calendriers de l'Avent sont désormais loin des images des Évangiles qui ont un peu disparu.

Désormais, les calendriers de l'avent cartonnent.
Après les catalogues de Noël ou les touts petits aiment découper les jouets qu'ils souhaitent commander au Père Noël, la seconde phase de l'attente c'est le calendrier de l'Avent.
À l'origine, ce serait une tradition germanique. Il s'agissait d'images pieuses liées à la religion, qui correspondaient à chaque jour avant le 25 décembre. C'était déjà à l'époque une façon de faire patienter les plus jeunes.
L'Avent c'est la période qui précède la naissance de Jésus le 25.

Aujourd'hui, chaque marque de jouet à son calendrier de l'Avent. La reine des neiges ou encore les Légos ou les Playmobil, tous les marchés sont concernés.

Les marques pour adultes s'y mettent aussi ?

Toutes les marques, que ce soit pour le chocolat, le thé ou les cosmétiques.
Ça a commencé il y a quelques Noël et les spécialistes pensaient que le phénomène allait s'essouffler.
Au contraire, cette année c 'est la multiplication des calendriers de l'Avent.

De nombreuses marques en proposent pour tous les budgets comme par exemple l'enseigne Sephora avec 24 petites cases dans lesquelles sont dissimulées des surprises comme du maquillage, des boules de bain, des vernis, des fards à paupières ou des limes à ongles pour 39,95€.
Monoprix a également cédé à la tentation avec un calendrier décoré d'oiseaux et de fleurs, à l'intérieur duquel on trouve du maquillage et des accessoires cheveux, pour le même prix que Sephora.

Mais ce n'est pas tout, vous avez aussi des calendrier de l'Avent spécial chocolat, d'autres avec des miniatures de whiskies ou de bière, sans oublier le palais des thés qui propose un calendrier de l'Avent avec des sachets de thé.

C'est un marché mais également un enjeu pour les marques ?

Ça l'est devenu.
Aujourd'hui, l'objectif est d'attiser la curiosité du consommateur. Un peu comme si vous testiez des produits avant de vous mettre à les acheter régulièrement, selon un expert du marketing.
Et il y en a tellement que les marques en éditent en série limité. Ils deviennent donc des produits rares, ce qui génère davantage de ventes.
Certains sont déjà en rupture de stock.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Les figures du mal de Victor Battaggion aux éditions Perrin

Un livre à faire peur ce matin !

Un livre d’histoires vraies, mais à peine croyables. Ça s’appelle Les figures du mal, c’est une co-édition Perrin/Sonatine. Sous la direction de l’historien Victor Battaggion. Le point commun de ces histoires, c’est donc le mal, le diabolique, la méchanceté, le crime, toutes catégories confondues. De Caligula, l’empereur romain à Ben Laden en passant par Ivan le terrible ou Landru.

Que des célébrités ?

Oui mais des moins connus aussi. Comme la comtesse Bathory, vous la connaissez ? C’est une sorte de vampire. Mais en vrai, c’est sans doute la reine du mal. Son histoire se passe en Hongrie à la fin du XVIème siècle, dans les Carpates, le pays de Dracula. Elisabeth Bathory est donc une aristocrate, une comtesse. Son mari est d’ailleurs lui aussi un homme très sympathique, on l’appelle le Seigneur noir.

Sympa, la famille !

Le pire est à venir. Un jour, la comtesse Bathory s’énerve contre une jeune domestique qui lui coiffait les cheveux, elle la gifle, mais le bijou de sa bague lacère la joue de la jeune fille. Quelques gouttes de sang tombent sur l’un des bras de la comtesse et, en regardant bien, Elisabeth Bathory croit constater que le sang a régénéré sa peau. Elle parait plus ferme, plus souple et plus jeune ! Elle vient, pense-t-elle, de trouver l’élixir de jouvence et donc pour assouvir son envie de jeunesse éternelle, elle prendra l’habitude de prendre des bains de sang de vierge. Pour s’approvisionner, c’est facile, ses campagnes et son domaine, regorgent de jeunes filles que les parents sont prêts à vendre pour une bouchée de pain. Résultat : 650 victimes. Ses crimes vont bientôt être découverts. Elle sera jugée et condamnée à la réclusion à perpétuité dans son propre château. Elle est restée dans l’histoire sous le nom de "La comtesse sanglante", ce qui lui va assez bien. C’est l’un des récits de ce livre. On y trouve aussi Madame Voisin, une empoisonneuse, Idi Amin Dada, le bourreau de l’Ouganda. C’est un tour du monde du pire de la cruauté.

Des histoires incroyables mais vraies donc dans Les figures du mal, chez Sonatine et Perrin.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, l'école.

Avec un événement qui est devenu une tradition pour les élèves, les cross de l'UNSS une fois l'an le mercredi après-midi. 4.000 enfants y ont participé hier souligne la Presse de la Manche. Ils étaient 1.400 à Argenton écrit la Nouvelle République.
Des élèves de moins en moins nombreux à la campagne assure l'Est Eclair. Dans l'Aube, cette année, 400 élèves en moins dans les écoles maternelles rurales.
L'école qui a peut-être sauvé une ou deux usines Longchamp en France. Il y a quelques années encore, le maroquinier peinait à recruter mais après discussion avec Pôle Emploi raconte Aujourd'hui en France, le groupe a décidé de lancer en interne une filière de formation qui s'étend aux six usines du groupe en France. Des ateliers école, assure le directeur industriel, qui ont permis d'inverser la courbe des départs et assurer la pérennité du savoir-faire.

La personnalité du jour, une jeune pâtissière confrontée à la rigueur de l'administration française.

Elle s'appelle Yuk-Lap Yung et elle a 29 ans. La jeune femme est originaire de Hong Kong où elle était assistante sociale. "J'étais chargée d'aider les jeunes à trouver un emploi," explique-t-elle au Parisien. Jusqu'au jour où elle s'est interrogée sur son propre avenir et c'est vers un tout autre métier qu'elle s'est tournée : la pâtisserie. Comme une évidence dit-elle. "c'est magique, c'est joli, ça fait plaisir aux gens". Pendant plusieurs mois, elle met de l'argent de côté pour se payer une formation à Paris avant d'intégrer ensuite les plus grandes cuisines de Pierre Hermé ou Dalloyau. Et en ce moment, un restaurant gastronomique du 16ème arrondissement de Paris. Officiellement, elle est commis, mais dans les faits, c'est presque le second en pâtisserie. "elle est notre rayon de soleil" confie le directeur de l'établissement. Le problème, c'est qu'il y a quelques jours, son autorisation de travail lui a été refusée. Elle devra arrêter ses fonctions le 25 décembre. Le jour de Noel se lamente son chef, désormais bien déterminé à obtenir un joli cadeau de la préfecture pour la jeune pâtissière qui ne se voit absolument retourner à Hong Kong.

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