Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Nous sommes à un mois et une semaine de Noël, ça approche et les achats du Père Noël aussi...
Ce matin, nous vous parlons d'une percée très inattendue, le retour des jouets vintage.
Qu'est-ce que ce phénomène?
Tous les vendeurs de jouets le confirment, que ce soit à La Grande Récré ou chez Toys'R'Us, les jouets des années 80 reviennent en force.
Voici quelques noms qui vous diront peut-être quelque chose : le mille pattes, les Popples (les peluches multicolores qui se transforment en boules et qui cachent dans une poche nichée sur le dos) ou encore Strectch Armstrong (un bonhomme tout élastique que l'on peut étirer dans tous les sens. Ces jouets reviennent au pied des sapins cette année.
Il y a également le Rubik's cube (ce cube en trois dimensions composé de 24 éléments aux carrés colorés), il a 42 ans et pourtant il revient en force. Désormais, grâce aux vidéos YouTube, il est encore plus facile de le manipuler pour que les six faces soient dans l'ordre.
Il ne faut pas non plus oublier le jeu Simon, sur lequel on appuyait et on répétait le rythme des sons. Il date de 1978 et revient, lui aussi, dans les rayons à l’approche de Noël.
C'était les jouets des années 80, mais les jeux de sociétés plus classiques reviennent-ils également à la mode ?
Effectivement ! Des jeux comme le Docteur Maboul, le Cluedo, le Puissance 4, La Bonne Paye ou le Mille Bornes attirent de nouveau les jeunes d’aujourd’hui.
Et même les accros aux jeux vidéo vont pouvoir jouer avec la console Nintendo NES qui a été complétement remasterisée.
Comment explique-t-on ce retour des anciens jouets ? Nos enfants ont pourtant le choix.
D'abord, les marques de ces anciennes stars du jouet ont revu tous les emballages et tous les produits ont été revisités pour qu'ils aient une image plus actuelle.
Et puis, selon un vendeur de jouets, les parents culpabilisent tellement du tout écran ou tablette toute la journée qu'ils ont l'impression d'accomplir une bonne action en se tournant vers des jeux plus classiques. Une chose est sûre, ils pourront jouer avec leurs enfants car ils comprennent les règles.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Nous allons mourir ce soir de Gillian Flynn aux éditions Sonatine
La dernière histoire d’une star du polar.
C’est une nouvelle de Gillian Flynn que l’on connait déjà pour Les apparences adapté au cinéma sous le titre : Gone Girl avec Ben Affleck et Rosamund Pike. Un polar au suspens très intense et qui a rencontré un gros succès. La maison d’édition Sonatine vient de publier sa dernière histoire à faire peur, intitulée : Nous allons mourir ce soir. Le personnage principal est une femme, on ne connait pas son nom. Mais on sait qu’elle se débrouille comme elle peut pour survivre, en l’occurrence, elle se prostitue. Elle joue également les voyantes et arnaques quelques âmes perdues. C’est le cas de Susan Burke qui vient un jour la consulter. Susan a un gros problème puisque sa maison est hantée et la vraie-fausse médium décide de l’aider.
Parce que c’est bien payé ?
Oui ! Elle suit donc Susan chez elle et va inspecter la maison. Sauf que lorsqu’elle arrive, medium ou pas, elle sent tout de suite de très mauvaises ondes. Déjà, c’est la vraie maison hantée à l’américaine, une maison victorienne, un peu manoir. C’est la définition de la maison hantée. À l’intérieur règne une drôle d’atmosphère, pas forcément à cause de la maison, mais sans doute aussi à cause de ses habitants, notamment le beau-fils de Susan. Il est très inquiétant, pour ne pas dire glaçant, le genre qui torture des petites bêtes. Il n’aime pas le fils de Susan et elle, il la déteste. Bonne ambiance, d’autant que la narratrice, après une rapide recherche sur Internet, s’aperçoit qu’un terrible drame a eu lieu dans la maison au XIXe siècle. Le fils de la famille a assassiné toute sa famille. C’est très court, c’est une nouvelle donc. Mais en très peu de pages, Gillian Flynn réussit à monter une histoire à tiroirs, avec rebondissement et suspens à chaque phrase.
Gillian Flynn donc, Nous allons mourir ce soir, chez Sonatine.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, l'écologie !
Distribution de bons et mauvais points ce matin.
Mauvais point pour la Normandie dans Paris Normandie et Ouest France de préciser : la région a détruit beaucoup trop de prairies ces dernières années. En 35 ans, elles sont passées de 67% à 45% de la surface agricole. En cause notamment, la crise de l'élevage qui a poussé les agriculteurs à développer la culture de céréales.
Les bons points en revanche, ils sont pour un lycée et une école. Le Lycée c'est celui des Mauges, à Beaupréau près de Cholet. C'est à la Une du Courrier de l'Ouest. Il faut dire que l'établissement a reçu à la COP 22 de Marrakech, le Grand prix international Construction durable, grâce notamment à un système de récupération de la chaleur.
L'école écolo, elle est à Angoulême et en première page de la Charente Libre. Il y a un an et demi, la chasse au gaspillage alimentaire y a été lancé dans les cantines. Résultat aujourd'hui, deux fois moins de des déchets. Et ça a convaincu la mairie qui va étendre le dispositif à toutes les écoles de la ville.
La personnalité du jour, vous a peut-être fait danser ces derniers mois.
"This girl" de Kungs. Derrière ce nom d'artiste, il y a un tout jeune homme : Valentin Brunel, 19 ans. En quelques mois, il est passé des salles de classe de l'IUT Gestion des entreprises et des administrations à Aix aux plus grandes salles de concert. Il a fait la première partie de David Guetta. Samedi soir, il était à Cannes pour les NRJ Music Awards. Mais c'est toujours à Aix que le garçon revient pour retrouver sa famille et ses copains de l'IUT. L'un d'eux d'ailleurs est devenu son tour manager, celui qui organise ses tournées. Une vie un peu folle pour un garçon qui a découvert le rythme grâce à un djembé à l'âge de cinq ans. Logiciel de mixage et ordinateur feront le reste à l'adolescence.