Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefebvre font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
Noël arrive à grand, c’est peut-être le moment pour certains d’entre vous d’aller acheter votre sapin de Noël.
En France, nous aimons acheter des sapins de Noël naturel ?
Oui celui avec des vraies épines qui salissent le salon et qu’il faut balayer deux fois par jour.
D’après une étude du site mondenen.fr plus de la moitié des foyers, c’est à dire une famille avec deux enfants, a prévu de s'offrir un sapin naturel contre 13% à peine qui se tournent vers le sapin en plastique ou en carton qu'ils ressortent de la cave chaque année.
C’est quand même un budget le sapin de Noël ?
Effectivement, c’est cher un sapin de Noël, le prix moyen étant de 27 euros toute matière confondue.
Il y a deux sortes de sapins qui se partagent les meilleures ventes : les nordmann et les Epicea.
Ce sont les deux espèces naturelles les plus achetées.
Les Epicea sont moins chers, plus odorants, et ce sont eux qui perdent le plus leurs épines.
Les Nordmann perdent moins leurs épines car ils sont moins sensibles à la chaleur des maisons ou des appartements.
Comptez dans les 90 euros pour un sapin naturel qui mesure deux mètres. Mais les plus petits sont moins chers, comptez 50 euros en moyenne pour ceux qui mesurent environ 1,30 mètres.
Il est cependant possible d’en trouver des moins cher à 30 euros, naturels et coupés . Donc oui, c’est un budget mais si vous regardez bien il y en a à tous les prix.
Si vous voulez investir dans un faux sachez que cela va vous coûter plus cher mais ils durent trois ans en moyenne.
Le sapin rentre-t-il dans un budget nouveau de Noël qui est le budget déco ?
Oui la décoration prend de plus en plus de place dans le budget pour Noël.
D’ailleurs, le rayon guirlande, bougies parfumées et centre de table, s’agrandit chaque année un peu plus selon le patron d’un grand magasin parisien. Pour plus de 12% des Français, décembre est entièrement consacré à la déco de Noël. Un tiers des personnes va réutiliser la décoration de l’an dernier mais mes autres n’hésiteront pas à dépenser entre 50 et 100 euros pour leur maison.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
Houdini de Vivianne Perret aux éditions JC Lattès
Ce matin, direction San Francisco !
Oui mais au XIXème siècle avec le roman de Vivianne Perret : Houdini Metamorphosis Aux éditions du Masque.
Houdini, le roi de l’évasion ?
Lui-même. Le magicien qui se faisait ligoter avec des chaines, enfermer dans une malle et était capable de se libérer en quelques instants. C’était une vraie célébrité au XIXème, mais Vivianne Perret s’en est emparé pour en faire le héros de son roman. En plus d’être le magicien que l’on connait, Houdini devient détective.
Ce sont donc ses vraies-fausses aventures ?
Exactement. De la pure fiction mais qui utilise des éléments réels de la biographie du magicien. Nous sommes en 1899, à San Francisco donc. Houdini est justement en Californie puisqu’il s’amuse à relever les défis des policiers et des fabricants de menottes en faisant la démonstration avec cinq, six ou dix menottes aux poignets et aux pieds. A chaque fois, il réussit à se libérer en quelques minutes, bien entendu. Les journalistes sont là et les théâtres dans lesquels il se produit sont pleins. Tout est bien donc. Mais alors qu’il se promène dans San francisco avec son assistant, Jim, un homme, un Chinois l’interpelle. Son maître voudrait le voir. Le maître en question, c’est Ong Lin Foon, un notable très respecté du quartier de Chinatown.
Et qu’est-ce qu’il veut ? Un spectacle privé ?
C’est ce que pensait peut-être Houdini en s’y rendant, mais non. Il demande au magicien de retrouver sa nièce. Elle a disparu et il ne fait pas confiance à la police. Il pense que le talent et l’intelligence du magicien peuvent faire des miracles. Houdini refuse. Mais Ong Lin Foon lui montre ce qu’il lui donnera en récompense si Houdini accepte la mission : un très ancien manuel de magie chinoise avec tous les trucs évidemment. C’est le graal des illusionnistes… Il va finir par accepter. Et Houdini devient donc détective malgré lui, un emploi qui lui va plutôt bien. Au passage, on visite cette partie de l’Amérique à la fin du XIXème, qui ne ressemble évidemment pas au San Francisco d’aujourd’hui. On touche du doigt le racisme anti-chinois institutionnalisé à l’époque. Mais c’est d’abord et avant tout un livre de détective. Une sorte de Sherlock Holmes, avec une baguette magique.
Houdini Metamorphosis donc, de Vivianne Perret.
Un 2e tome et une 2e aventure sont en préparation !
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, bien sûr Fillon.
Une écrasante victoire comme le titre Le Républicain Lorrain qui écrase toute autre actualité. Pas un journal qui ne mette l'ancien Premier Ministre à la Une avec souvent cette même image de François Fillon : sourire aux lèvres, la main sur le cœur.
Comme dans Midi Libre qui résume : Fillon plébiscité, Juppé laminé, 66.5% contre 33.5, score national.
Même au pays de François Bayrou, Fillon est roi écrit la République des Pyrénées. Près de 59% dans les Pyrénées Atlantiques.
Ce qui n'est rien à côté des résultats dans son propre fief : dans la Sarthe, souligne le Maine Libre, François Fillon sort largement vainqueur avec 87% des voix.
La personnalité du jour, Christian Jacob, on connait l'homme politique, voici le musicien.
C'est vrai qu'en France, Christian Jacob est un illustre inconnu et pourtant, c'est une pointure, un pianiste de jazz reconnu dans le monde entier. Et d'ailleurs, il a été choisi par Clint Eastwood pour signer la bande-original de son dernier film Sully qui sort en salles mercredi sur ce pilote d'avion qui a posé son appareil sur la rivière Hudson à New York en 2009. Tout s'est joué il y a six mois pour le pianiste originaire de Metz et installé à Los Angeles depuis plus de 20 ans. Un soir, Clint débarque dans le club où Christian Jacob joue avec son groupe. Rendez-vous est pris dans le studio du réalisateur quelques jours plus tard. On ne savait pas du tout à quoi s'attendre raconte le musicien au Républicain Lorrain. Au milieu du film, il entend un extrait de son dernier album. C'est donc ça la surprise pense-t-il alors. Rien du tout, la demande c'est de composer la musique du film en entier. Pendant deux jours, Christian Jacob travaille donc avec Clint Eastwood de 10h à minuit. Deux journées intenses pendant lesquelles le réalisateur de 86 ans a été omniprésent. "Il était heureux, on lui apportait quelque chose" raconte le pianiste qui retient notamment une confidence de Clint Eastwood : "c'est Steven qui va être jaloux lorsqu'il va savoir que tu réalises la musique de mon film Sully : c'est ton groupe qu'il écoute quand il a besoin de se relaxer". Steven, c’est juste Steven Spielberg !