Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
Elisabeth Assayag pour la consommation
La saison des mariages a commencé.
Désormais, on ne paie plus son mariage comme avant.
Il faut avoir un chiffre en tête : les Français estiment à plus de 8.800 euros le budget nécessaire à l'organisation de leur mariage. Un chiffre qui est en hausse avec notamment la location de la salle, la robe, les fleurs ou le traiteur. Le montant grimpe de plus en plus vite.
La société Empruntis a réalisé un sondage montrant que la moitié des personnes qui envisagent de se marier cette année le feraient en contractant un crédit sur plusieurs années.
Comment ça s'explique ?
Les couples qui se marient le font alors qu'ils sont de plus en plus installés dans la vie. Ils ont souvent déjà des enfants, ou ont des frais engagés comme une voiture ou un appartement à rembourser. Au lieu de se retourner vers leurs parents ou des proches comme c'était le cas il y a encore quelques année, aujourd'hui, ils contractent pour eux même un crédit à la consommation.
Quand on prend un crédit chaque poste est prévu. On dépense dans quoi ?
Alors à en croire les tendances mariage pour cette année, on est dans le plus simple possible.
Certains postes sont donc moins en vue qu'il y a encore quelques années, comme l'organisation d'un vin d'honneur. Aujourd'hui, on le fond dans un cocktail dînatoire. Même chose pour les demoiselles d'honneur, qui devaient toutes être habillées de la même manière. C'était un coût supplémentaire qui est quasiment terminé, on se concentre désormais plus sur l'enterrement de vie de jeune fille ou de garçon et sur la fête.
La fête c'est un bon traiteur qui représente plus de 50% du budget global, mais également la musique.
Exit également les dragées pour chaque invité qui coûtaient extrêmement cher.
Même la robe de mariée, qui occupait une place importante dans le budget, représente désormais seulement 8% du budget avec un prix moyen de 1.000 euros.
De plus de plus de créateurs s'associent à la grande distribution dans des collections capsules à des prix tout à fait abordables comme La Redoute, Monoprix ou Asos.
Nicolas Carreau pour le Livre du jour
La Daronne d’ Hannelore Cayre chez Métailié
C’est l’histoire d’une desperate housewife.
Le livre s’appelle La daronne, signé Hannelore Cayre, chez Métailié. C’est l’histoire de Mme Patiente Portefeux, du nom de feu son mari. Elle l’aimait beaucoup, même s’il était un peu escroc sur les bords. Mais, ça, ça ne la dérangeait pas. Ses parents à elle aussi étaient aussi un peu magouilleurs, ça lui a permis de vivre toute la première partie de sa vie dans un certain confort. M. POrtefeux, son mari, est mort jeune, à 34 ans, la laissant seule avec leurs deux filles et sans ressources. C’est là que le calvaire a commencé pour elle. En vendant ses bijoux et ses quelques biens, elle a réussi à s’acheter un petit trois pièces à Belleville, à Paris. Et elle est devenue traductrice interprète judiciaire parce qu’elle parle couramment l’arabe.
"Traductrice-interprète-judiciaire", ce sont les gens chargés de traduire les propos des prévenus dans les tribunaux ?
Oui, exactement. Elle traduit aussi des écoutes téléphoniques pendant les enquêtes, en particulier dans des affaires de trafics de drogue et grand banditisme. On lui donne beaucoup de travail parce qu’elle est douée, et ça tombe bien, parce qu’elle a besoin de beaucoup d’argent. Elle doit payer l’institut qui s’occupe de sa mère victime d’une attaque qui l’a laissée très lourdement handicapée. Ça lui coûte 3200 euros par mois. Gloups. Enfin, elle aime quand même son métier, elle écoute toutes ces histoires de trafics de drogues, avec le plus souvent des sales types. Mais parfois, elle ressent de l’empathie pour certains d’entre eux. Mais surtout un jour, elle se rend compte que l’un des trafiquants qu’elle écoute n’est autre que le fils de Kadhija, une dame qui aide la maman de Patience à l’institut, la plus humaine, la plus gentille, la plus compréhensive de toutes. Alors, elle commet l’irréparable. Elle décide d’aider le fils de Kadhija pour l’aider elle. Et là, elle met le doigt dans un engrenage fatal.
La mère de famille trafiquante de drogue donc La Daronne chez Métailié.
Marion Calais pour la presse quotidienne régionale
À la Une, le parcours d'un président.
Son parcours politique d'abord avec La République du Centre qui estime qu'Orléans a été le tremplin vers l'Élysée. Il y a un an, c'est en effet à Orléans qu'Emmanuel Macron lançait En Marche. Aujourd'hui élu, que restera-t-il de la vague Macron s'interroge le quotidien.
Qui marchera avec lui se demande aussi le Journal de Saône-et-Loire. Ça c'est en vue des législatives.
Son parcours personnel à la Une aussi. L'Alsace évoque les années alsaciennes d'Emmanuel Macron. Lui qui connait bien Strasbourg pour y avoir été étudiant, c'était entre 2002 et 2004 pour ses études à l'ENA. Ses proches témoignent ce matin.
Témoignages aussi dans la Voix du Nord qui est allé au Touquet, où le président a ses habitudes : restaurant favori, tennis et cabines de plage. Le journal dans les pas du couple présidentiel alors que les curieux ont défilé hier devant leur villa. Session selfies pour ces badauds sous les yeux médusés d'un commerçant voisin. "Depuis ce matin, ça n'arrête pas, assure-t-il. Avant d'ajouter, dépité : "les gens photographient même la boite aux lettres !".
La personnalité du jour est un quinquagénaire que rien n'arrête !
Ni les kilomètres, ni une blessure à une fesse, ni quelques crevaisons. Pascal Pich, 53 ans, vient de passer six jours sur un vélo d'appartement. Ligne d'arrivée virtuelle franchie hier raconte le Journal de Saône-et-Loire. Au compteur : 3.157 kilomètres, soit à peu près la distance entre Paris et Moscou. Il fallait bien les encouragements de son parrain, Michel Drucker, pour accélérer en fin de course après ça. Cela dit, le garçon a de la ressource : il est déjà cinq fois champion du monde d'ultra-triathlon. L'ultra trialthon se dispute sur de longues distances minimum 3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres de vélo et 42 kilomètres de course. Comme il n'est jamais à court de défi Pascal Pich, maintenant qu'il a bouclé son record en vélo d'appartement, il envisage l'ultra triathlon multiplié par 10 soit 38 kilomètres de natation, 1.800 kilomètres à vélo, 423 kilomètres à pied et six fois dans l'année.