Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et François Geffrier font le point sur l'actualité du jour.
La presse en région avec François Geffrier. François, à la Une ce matin, pas de chance, les impôts !
Et oui ! Plutôt papier ou web ? Bonne question, à la une de l'Yonne républicaine. Il s'agit bien sûr de la déclaration de revenus. Les contribuables peuvent déclarer à partir d’aujourd’hui. Alors, je ne sais pas si vous êtes plutôt habitué à déclarer sur papier ou sur internet. Le journal nous explique que la "télédéclaration" gagne chaque année du terrain, mais elle a encore ses détracteurs. Sauf qu’en 2019, le web sera obligatoire.
Même constat de la part du Télégramme, qui titre : "Déclarer en ligne : il faudra s'y mettre." A partir de 2019, plus aucun contribuable français ne pourra y échapper. Alors autant s’y mettre dès cette année. Et puis le journal la Voix du Nord, toujours sur cette question des impôts, fait un dossier très pratique, ce matin, avec tout le calendrier des réjouissances, si j'ose dire. D'abord, le 15 mai, c'est la date limite pour ceux qui sont aux tiers, pour payer le 2e tiers des impôts sur le revenu.
17 mai : date limite pour la déclaration papier En ligne, vous avez jusqu'au 6 juin. Le 15 juin, ça concerne beaucoup moins de monde, c'est la déclaration ISF, impôt sur la fortune. Et si vous avez fait une erreur quelque part, vous pourrez corriger à partir du 1er août.
La personnalité du jour est un constructeur de génie
Oui un constructeur automobile. Alors il ne s'appelle pas Renault ou Peugeot, son nom, c'est Michel, Michel Robillard. Son histoire est à lire dans le Courrier de l'Ouest, ce matin.
C'est même la Une du journal, avec ce titre : "Sa deudeuche en bois est une star mondiale !' Rien que ça et oui car c'est bien en bois qu'il a construit sa voiture, donc une deux chevaux. Une voiture en taille réelle. même si elle ne roule pas, pour le moment.
En fait, Michel Robillard est ébéniste retraité, et sa création quand même assez insolite l'a rendu célèbre dans le monde. C'est véridique : il a eu des articles sur lui dans des journaux en Italie, au Royaume-Uni, en Espagne et même en Inde et au Brésil.
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Isabelle ce matin vous nous donnez des conseils pour réussir à chasser les bactéries et les microbes chez nous ! Bref, à bien savoir faire le ménage
Le Printemps, ses premiers rayons de soleil, son changement d’heure et son grand nettoyage obligé, sauf que d’après un article du Parisien, on ne sait plus faire bien son ménage.
La faute en reviendrait à Mai 68 qui aurait eu pour conséquence de supprimer les cours d’économie domestiques à l’école, des heures de cours où on aux petites filles à être de véritables fées du logis, résultat, il parait que nous sommes devenus de véritables cancres du nettoyage.
Les germes, les microbes, les acariens en ont bien sûr profité en toute impunité !
Tant que ça ? Il y en a partout ?
Et surtout là, où on ne les attend pas. Exemple : notre oreiller au bout de deux ans après l’achat : 10 % de son poids est composé d’acariens morts et de leurs déjections ! Ce n'est pas un peu crassepougne ça ?
Idem du côté des germes et des bactéries. Exemple : l’éponge que l’on passe sur la table pour enlever les miettes après le repas est souvent plus sale que la table elle-même.
Mais les acariens et les bactéries ne gagneront pas, on s’organise !
L’oreiller doit passer tous les 2 mois en machine, donc à l’achat on prend du lavable, difficile de laver du duvet ou des plumes, il reste toujours de l’humidité et donc des risques de moisissures. On passe nos éponges à la javel, toutes les semaines.
La brosse à dent c’est le paradis des bactéries. Jusqu’à 10 millions ! On la change tous les trois mois et surtout on ne la met pas dans un verre avec les brosses à dents de toute la famille.
Restons dans la salle de bains puisque pas loin se trouvent les toilettes : donc avant de tirer la chasse d’eau on baisse le couvercle ça évitera aux bactéries de se trouver projetées dans la salle de bain.
Dans la chambre, on aère et on fait ce que faisait nos mamans on sort le matelas, surtout quand il fait froid, les acariens détestent les changements de température.
Dans la cuisine on nettoie son micro-onde et c’est tout simple un citron coupé en deux que l’on fait cuire une minute. Et puis une maison c’est toujours un paillasson, on n’oublie pas de l’aspirer et quand il ne paillasse plus on le remplace, en gros tous les deux ans.
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Nicolas Carreau, ce matin, vous nous parlez de célébrités.
Oui. Très connus. Bucéphale, Le Vaillant ou Dolly.
Dolly, la brebis clonée?
Oui ! elle fait partie des portraits brossés dans ce livre de Marie-Christine Deprund, chez Pygmalion, intitulé : Le chat de Schrödinger et autres animaux célèbres. Le rôle des bêtes est souvent sous-estimé dans l’histoire et pourtant, ils ont apporté leur pierre eux aussi. Involontairement, c’est vrai, la plupart du temps. Mais regardez, on évoque Dolly, le premier mammifère cloné, c’était en 1996. L’expérience avait fait beaucoup parlé mais surtout – c’est le principal – elle a fait réellement avancer les recherches et ouvre la voie à des traitements pour soigner certaines maladies. Merci Dolly.
Et le chat de Schrödinger qui donne son nom au titre du livre a rendu des services à la science aussi, non ?
Oh oui ! C’est une expérience de pensée d’Erwin Schrödinger, prix Nobel de Physique de 1933, pour expliquer une théorie. Mais qui donne à réfléchir beaucoup plus loin que ça. Qui donne même le vertige. Accrochez-vous. Schrödinger nous propose d’imaginer que l’on place un chat dans une boîte fermée pendant une heure. A côté de lui, dans la boite, on place une substance radioactive relié à un compteur Geiger. Il se peut qu’un des atomes de la substance se désintègre. Mais il se peut aussi, avec une égale probabilité, c’est important, qu’aucun atome ne se désintègre. Si une désintégration se produit, alors le compteur Geiger réagit et actionne un petit marteau qui casse une ampoule de cyanure et tue le chat. Sinon, il ne se passe rien. Mais comme la probabilité est égale, on ne sait pas, tant qu’on n’a pas ouvert la boite si le chat est vivant ou non. Et même plus que ça. Scientifiquement, il est à la fois mort et vivant. Et une fois que l’on a compris cela, on commence à comprendre une petite partie de la physique quantique. C’était le but de Schrödinger.
Mais il n’y a pas que de la science dans ce livre ?
Oh non. De l’histoire aussi, avec Bucéphale, le cheval légendaire d’Alexandre le Grand, les oies du Capitole aussi qui ont averti les Romains d’une attaque gauloise. Les éléphants d’Hannibal aussi. J’en passe. Mais je vous conseille ce livre. Le chat de Schrödinger et autres animaux célèbres.
Qui nous invite à ne pas sous-estimer les animaux. Merci Nicolas.