Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.
La presse en région avec Marion Calais. Marion, à la Une, des lycées au banc d'essai
Avec les chiffres publiés par l'Education nationale Pour voir au-delà du simple de taux de réussite au bac, comme l'explique l'Ardennais Ces données là sont souvent impressionnantes : une moyenne de près de 90% de réussite, comme en atteste le classement dévoilé dans l'Est Républicain. Mais les colonnes à côté dévoilent d'autres éléments : le taux d'accès au bac et la valeur ajoutée du taux de réussite. Des indicateurs qui pointent notamment l'accompagement des élèves vers le bac et le succès.
Résultat dans l'Aube, assure l'Est Eclair, les lycées privés tirent leur épingle du jeu.
Mais ce classement interroge. Comment décrypter ce palmarès des lycées se demande la Nouvelle république.Et la République des Pyrénées de donner la parole à des proviseurs, plus ou moins convaincus par ces calculs. L'un d'eux, mal classé à Orthez, assure que les petits établissements sont défavorisés. Le sien comprenant un internat, beaucoup d'élèves, assure-t-il, viennent se refaire une santé pendant 1 an et repartent. Ce qui plombent les chiffres, un autre, responsable d'un lycée professionnel, y voit un outil de travail, une sorte de challenge pour améliorer les données de l'établissement.
La personnalité du jour est un passionné désormais reconnu par ses pairs
Un biker qui a connu la consécration en terre de bikers, aux Etats-Unis, à Sturgis, dans le Dakota. Cette ville accueille chaque année l'un des plus grands rassemblements de motards, essentiellement des Harley. Et c'est justement avec une Harley de sa confection qu'Arnaud Mary 40 ingénieur dans l'Aube a brillé.
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Ce matin Elisabeth Assayag vous nous parlez de parfum et de la dernière acquisition du groupe LVMH qui vient d'acheter la maison des parfums de luxe Francis Kurkdjian
Oui c'est une maison de parfum de luxe et cette acquisition montre que ce segment des parfums de luxe à plus de 160 euros le flacon de 100 ml marche fort. Ces parfums de luxe c'est 15% de croissance annuelle dans un marché mondial qui augmente de 2% par an.
Ce ne sont pas les seuls à investir dans cette gamme de parfums de luxe, ils sont devenus la cible de grands groupes pour sortir du lot et se différencier des parfums de masse, qui saturent le marché, il en sort plus de 1000 chaque année.
Parmi ces grands groupes, Estee lauder a été la première marque sur ce segment puisque dès 2014, la marque américaine a mis la main sur Le Labo, By Kilian et les parfums Frédéric Malle. Pareil le catalan Puig a mis la main sur l'Artisan Parfumeur et Penhaligon's ou encore L’Oréal est entré l’an dernier dans cette course au rachat en s’offrant Atelier Cologne.
Des parfums aussi chers qu'ont-ils de si particulier pour susciter autant d'engouement?
D'abord leur composition : ce sont quasiment des élixirs selon les marques sur ce marché un peu à part on investit davantage que la matière première. Pour vous donner une idée les créateurs investissent parfois jusqu'à 100.000 € pour un kilo de jasmin. Et à l'inverse des parfums grand public, on mise moins sur le falcon ou la campagne marketing. Ensuite quand vous le sentez, le marketing de la marque vous fait croire que vous êtes dans de l'hyper personnalisé, "ce parfum est fait pour moi", et puis leur rareté les rendent encore plus précieux, les circuits de distribution sont rares on ne les trouve pas partout alors on se dit qu'on fait partie du cercle fermé des parfums de niche.
Alors justement vous avez apporté des échantillons et on va tester
Oui, alors voilà 2 échantillons de parfums. Un parfum grand luxe à 170 euros la bouteille et l'autre plus classique à 35 euros les 30 ml... et tentez de deviner celui que vous préférez.
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Nicolas Carreau, ce matin, vous nous parlez d’une grande auteure américaine.
Oui ? Joyce Carol Oates. On murmure son nom depuis des années pour le prix Nobel de littérature. Elle publie sans arrêt, elle est prolifique. Elle est traduite chez l’éditeur Philippe Rey qui tient le rythme. Je compte au moins 4 ou 5 parutions depuis un an. Il y en aura deux autres avant l’été ! Et celui-ci, c’est un recueil de nouvelles, intitulé : Dahlia noir & Rose blanche.
Le dahlia noir, comme l’affaire criminelle?
Oui. Le meurtre d’Elizabeth Short en 1947, à Los Angeles. Le fait divers le plus célèbre du monde qui a inspiré James Ellroy pour son grand roman. Joyce Carol Oates, elle, reprend cette histoire, mais propose une variation. C’est Elizabeth Short qui raconte, après sa mort. Mais surtout, elle a cette fois une colocataire qui s’appelle Norma Jeane Baker alias Marilyn Monroe. Et pendant que l’une des deux amies devient une rose blanche, Marilyn, l’autre devient le Dahlia noir, c’est-à-dire un fait divers glauque. C’est une nouvelle dérangeante, cru, mais très belle.
Et les autres sont du même tonneau ?
Pas tout à fait. Il y a toujours ce sentiment diffus d’angoisse et de malaise, mais dans d’autres domaines que les affaires de police. Comme l’histoire d’un couple en vacances à Rome pour fêter leur 30ème anniversaire de mariage. Et un mystère qui plane entre les deux pendant toute la nouvelle. L’histoire d’un prisonnier aussi qui étudie la biologie ou l’histoire de Candace qui reçoit un message de l’école de sa fille, Kimi, et lui demande de venir d’urgence à l’école pour parler d’elle, des blessures suspectes, des bleus ont été observés sur sa fille et l’école est obligée d’appeler la police dans ces cas-là. Bonjour l’angoisse… A chaque fois, elle part d’une histoire comme ça pour observer la société dans son ensemble et inutile de préciser que l’écriture est parfaite.
Dahlia noir & Rose blanche donc chez Philippe Rey
Oui. Et un autre de ses livres sort ces jours-ci, un roman : valet de pique.
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