Didier François, Alain Acco et Antonin André font le point sur l'actualité du jour.
Antonin André, expert politique
Pas un aparté de François Hollande avec les journalistes sans évoquer la menace terroriste au plus haut.
Lorsqu’il a appris les attentats hier, François Hollande était dans son bureau, et il n’a pas été surpris. D’ une certaine façon il s’ y attendait, c’est la confirmation de ce qu’il martèle depuis des semaines des mois : ce sera une guerre longue.
Grand Bassam, Istanbul, Bruxelles…et il y en aura d’autres car le risque est maximal.
La préoccupation de l’Élysée c’est l’euro de football en juin dont la sécurité est quasi impossible à garantir.
Qu’est ce qu’on peut faire ? Prendre des mesures fortes, radicales comme l'état d’urgence, le renforcement des moyens budgétaires et humain ou le renforcement de l’arsenal législatif avec la loi terrorisme examiné par le sénat la semaine prochaine.
Pour vous donner l’état d’esprit du Président, il y a aussi une forme de colère à l’endroit de ceux à gauche qui s’émeuvent d’une mise en retrait des libertés publiques et ou des grands principes. Et à droite de ceux qui ont en leur temps réclamé la déchéance de nationalité et qui aujourd’hui par calcul politicien s’y opposent. Gérard Larcher dit qu’il veut sortir de la politique politicienne, "il a une grande bouche" tonne-t-on à l’Élysée "qu’il le prouve en acte".