Chaque matin, Roland Pérez, Sylvain Chazot et Grégoire Martinez évoquent des questions de droit, de politique et de technologie.
Politique - Sylvain Chazot
L’affrontement du week-end qui a agité les réseaux sociaux est celui entre Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls.
Tout commence vendredi, Jean-Luc Mélenchon claque la porte de la mission Nouvelle-Calédonie à l'Assemblée nationale. La raison ? La mission est présidée par Manuel Valls. Les deux hommes se détestent depuis de nombreuses années. Dans une lettre adressée au président de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon dénonce la "proximité" de Manuel Valls avec l'extrême droite. "Ignoble et outrancier" lui répond ce dernier sur Twitter.
Le leader de La France insoumise réplique samedi, toujours sur Twitter : "La bande à Valls est totalement intégrée à la fachosphère et à sa propagande". Plusieurs politiques décident alors d'apporter un soutien public à Manuel Valls. C'est le cas de François De Rugy, invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 hier.
Dans la foulée, Manuel Valls remercie ses différents soutiens. Il tweete : "Merci à tous et à toutes #JeSuisLaBandeDeValls"
Un retournement de l'expression utilisée par Jean-Luc Mélenchon un peu plus tôt, mais aussi du fameux #JeSuisCharlie.
Mais Manuel Valls n'est pas à l'origine de ce hasthag. Il existe des outils pour retrouver l'origine d'un hashtag.
La première personne à avoir tweeté #JeSuisDeLaBandeValls est Lunise Marquis, maire-adjointe du 12e arrondissement de Paris et porte-parole du Printemps républicain. C’est un mouvement qui défend une laïcité forte, pour certains radicale. Depuis sa création, en 2016, le mouvement a été au cœur de plusieurs polémiques. Certains membres ont parfois été accusés d'islamophobie.
De quoi donner du grain à moudre aux partisans de Jean-Luc Mélenchon.
Rendez-vous donc au prochain épisode…