Chaque matin, Roland Pérez, Aurélie Marcireau et Grégoire Martinez évoquent des questions de droit, de politique et de technologie.
Bruno Le Maire a fait son mea culpa en vidéo sur les réseaux sociaux après des propos pour le moins maladroits sur le harcèlement le matin même.
C’est à minima une belle boulette, en pleine affaire Weinstein aux États-Unis, après un week-end marqué par des milliers de posts sur Twitter avec le hastag "balancetonporc" et alors que le président, dimanche soir, appelle à libérer la parole des femmes. Écoutez ce qu’a dit Bruno Le Maire sur Franceinfo ce lundi matin.
Ce non ferme et sans beaucoup plus d’explication que le refus de la dénonciation a entrainé une indignation sur Twitter. Complètement à côté du sujet le ministre de l’Économie, vraiment pas nouveau monde.
Le ministre ou son entourage sentant que l’affaire allait prendre de l’ampleur décident, deux heures plus tard, de publier une vidéo.
Plus que le son, il faut voir le voir. Visage grave, le ministre est seul face à une caméra. Derrière lui, un mur gris qu’on imagine être à Bercy. Les excuses se font d’habitude dans le cadre d’ une interview dans la presse, d’une intervention à l’Assemblée (comme pour les "illettrés" de Gad d’Emmanuel Macron) ou encore un son à une radio ou à une télé (comme Nicolas Sarkozy après avoir injurié un contradicteur).
Dans ce cas, la mise en scène est à l’anglo saxonne où il est fréquent de présenter le politique seul face à un micro pour son acte de contrition, des excuses
Plutôt du type confession utilisées pour les scandales. Aurélie Marcireau a contacté l’entourage de Bruno Le Maire pour savoir si d’autres hypothèses avaient été envisagées, une question restée sans réponse. En terme de communication politique, l’épisode de ce lundi marquera peut-être une évolution.