Et si la Joconde quittait le Musée de Louvre, un centre pour former les urgentistes aux catastrophes naturelles et la sonde spatiale Voyager 1 repart après 50 ans

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Quel est l’objet fabriqué par l’homme qui se trouve actuellement le plus loin de nous dans l’univers ?

C’est Voyager 1, une sonde spatiale que les Américains ont envoyée dans l’espace en 1977 pour explorer notre système solaire.

Depuis cette année 77, Voyager 1 n’a jamais arrêté de voyager à travers l’espace. Aujourd’hui, la sonde est à 24 milliards de kilomètres de la Terre.

En soi, c’est déjà un miracle. Mais les ingénieurs de la Nasa viennent d’en accomplir un autre. Depuis la fin de l’année dernière, les signaux radio envoyés par la sonde montraient qu’elle débloquait complètement. À 24 milliards de km de distance, les ingénieurs ont réussi à reprogrammer son ordinateur.

Presque 50 ans après son départ, oui, c’est une prouesse technique !

L’âge de la sonde c’est une première chose, elle a été conçue il y a plus de 50 ans, on pourrait se dire, elle a fait son temps. Vous imaginez les trésors d’ingénierie pour qu’elle fonctionne encore.

Au-delà de son âge, c’est la distance pour envoyer et recevoir les ordres. 24 milliards de km. Dans l’espace, il y a une vitesse limite, c’est celle de la lumière, 300.000 km par seconde. Quand depuis la Terre, vous envoyez un ordre à Voyager 1, même à cette vitesse, il faut 22 heures et 37 minutes pour que l’ordre parvienne à la sonde. Même chose dans le sens inverse, vous recevez la réponse 22 heures plus tard.

Mais ça a marché.

Voyager 1 continue de travailler pour la science. La sonde continue son voyage. Elle est maintenant au-delà de notre système solaire, dans l’espace interstellaire. Elle étudie les champs magnétiques, les rayons cosmiques. Il y a des messages gravés dessus, pensés en langage universel, au cas où elle rencontrerait un jour une intelligence extraterrestre.

Pressing Ombline Roche

C’est un centre unique au monde qui vient de voir le jour à Toulouse.

Un centre pour former les personnels du Samu, les forces de l’ordre, les pompiers, les personnels humanitaires aux catastrophes. Le quotidien Aujourd’hui en France a assisté à la première simulation réaliste !

Les catastrophes, c’est-à-dire les catastrophes naturelles ?

Oui mais aussi les attentats, les attaques biologiques, les accidents industriels.

Un peu plus de 360 m2 dédié, afin, nous dit le quotidien, de plonger les équipes d’urgences dans un scénario réaliste.

Le but c’est quoi ? de s’entrainer à pratiquer les bons gestes ?

Oui bien sûr mais surtout le faire dans un environnement stressant ! « L’idée – explique une médecin urgentiste – est de mettre les agents en conditions réelles en cas d’évènement de ce type ». Il s’agit aussi de prévenir les réactions de stress post-traumatiques des soignants.

Quelle catastrophe a été simulée pour cette première ?

Un accident dans une usine chimique. Il faut savoir donc agir vite, de manière efficace, rester calme en respirant les odeurs chimiques, dans l’obscurité et les bruits stressants. 

Aujourd’hui en France précise aussi que les soignants sont formés à travailler sous les balles et à ne pas rester en permanence avec un patient… ce qui est contre-intuitif. Mais ils doivent savoir se mettre en sécurité pour intervenir à nouveau.

Formés aux catastrophes dans un centre unique au monde crée par le CHU de Toulouse dans Aujourd’hui en France

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