Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Pressing Dimitri Vernet
Vous vous souvenez surement de ces images terribles l'été dernier, ou La France s'est embrasée.
Feu de forêts sur feu de forêts, brulant pas moins de 72 000 hectares de végétation dans l'hexagone.
Une situation que personne ne veut revivre pourtant la sècheresse déjà annoncée pour cette prochaine saison estivale fait craindre le pire. Il faut donc s'y préparer au mieux. Pour cela le gouvernement a annoncé plusieurs mesures.
Tout d'abord une augmentation de l'enveloppe budgétaire des services départementaux d’incendie et de secours, 150 Millions d'euros supplémentaires. Mais ce n'est pas tout ...
Puisque dans ces mesures figurent également, la création d'une météo des forêts. C'est ce que nous relate Le Huffington Post ce matin.
Une nouvelle météo, publiée quotidiennement à partir du 1er juin sur le site de Météo France qui sera surement reprise par plusieurs médias.
Que pourra-t-on voir dessus ? Une carte de la France, comme on en a l'habitude de voir, découpée département par département.
Colorés de vert, jaune, orange, rouges. Couleurs représentant quatre niveaux de danger potentiel de départ de feux (faible, modéré, élevé, très élevé).
Un classement effectués selon des critères scientifiques comme l’aridité des végétaux, la force du vent, l’humidité et la pluie…
Une météo des forêts, créer non pas pour les pompiers où les spécialistes… Non non… Mais bien pour tous les français !
Le but de cette météo est de sensibiliser la population globale !
Car comme l'a rappelé le Ministre de la Transition écologique, Christophe Bechu, hier, 90 % des incendies sont d’origine humaines et environ la moitié provienne de gestes bêtes : de mégots ou encore de barbecues clandestins.
« Qu'est-ce que cette Météo des Forêt que vous verrez à partir de juin »
C'est un article à retrouver dans le Huffington Post ce matin…
Pressing Alexandre Le Mer
Vous avez toujours un peu de liquide sur vous, un peu de monnaie?
Quelques billets?
Écoutez bien ce que je lis dans le journal Le Monde… la quasi-totalité des billets de banque en circulation en France comportent des résidus de drogue…
Voilà un résultat stupéfiant… sans mauvais jeu de mots… résultat obtenu par le laboratoire de toxicologie de la gendarmerie nationale…
La cocaïne fait partie des drogues les plus détectées…
Chaque année, les gendarmes analysent plus de 300 billets saisis dans des affaires judiciaires, et 500 billets dits “de circulation générale” à titre de comparaison… quand je dis analyse, ce n’est pas regarder le billet en transparence à travers la lampe du bureau…
Le labo de la gendarmerie utilise du matériel et des techniques de pointe… les billets sont lavés avec un solvant spécial, qui est ensuite récupéré… on le passé au chromatographe, au spectromètre… autant de machines qui vont révéler ou non la présence de 6 produits stupéfiants: la cocaïne, l’héroïne, les amphétamines et méthamphétamines, l’ecstasy et le cannabis…
Résultat: 90% des billets de banque qu’on utilise tous les jours et partout en France, sont imprégnés de traces de drogue…
Oubliez aussi le cliché de la liasse de billets de 200 euros dans la valise du narcotrafiquant…
Les plus petites coupures sont aussi les plus marquées par la présence de drogue…
Pourquoi c’est surtout la cocaïne qui ressort des analyses? Par sa nature déjà, c’est une poudre extrêmement fine qui se dissémine très facilement… ensuite parce que sa consommation explose…
Tout cela n’a pas qu’une simple valeur statistique… les gendarmes traquent aussi la concentration de drogue retrouvée sur les billets… plus elle est importante, plus la probabilité d’avoir affaire à des billets directement issus du trafic de drogue est élevée…
La conclusion des gendarmes, c’est que les seuls billets qui ne sont pas encore contaminés sont ceux qui sont à peine imprimés ou qui n’ont que quelques jours de circulation…
“La quasi-totalité des billets de banque comportent des résidus de drogue”... c’est à lire dans le journal Le Monde…
Pressing Ombline Roche
Le dossier conso du Parisien/Aujourd’hui en France… qui est d’ailleurs en Une du quotidien. Je vous lis le titre « Vacances d’été – Partir à petit prix ».
Comme il sait si bien le faire, le journal a réalisé un test sur 5 trajets pour une famille de 4 personnes qui souhaite partir en juillet ou en aout.
5 trajets tous au départ de Paris, direction Barcelone, Biarritz, Nice, Toulouse et Milan. Ce qui a donc été comparé ce sont les trois moyens de transport : voiture, train et avion.
Il faut bien comprendre que pour les billets de train ou d’avion à petits prix, il faut s’y prendre à l’avance… sinon il faut se montrer flexible sur la date de départ et sur l’horaire. Et justement le moyen de déplacement le plus flexible reste bien sûr la voiture et pour deux des trajets Paris/Barcelone et Paris /Biarritz. La voiture individuelle, en l’occurrence pour ce test une Peugeot 308 diesel, c’est le mode le plus économique, même en prenant compte de l’usure et l’entretien du véhicule. En revanche c’est le moyen de transport le plus polluant, dans tous les cas. Les émissions de gaz à effet de serre dépassent même celles de l’avion.
Pour ce qui est des trajets Paris/Nice, Paris/Toulouse et Paris/Milan, d’un point de vue financier, le train (et sans carte de réduction) reste moins cher que l’avion… surtout que les prix dans l’aérien ont bondi de presque 24% sur un an.
Donc, en résumé, le train reste la solution la plus avantageuse selon Le Parisien/Aujourd’hui en France.
Le moyen de transport est le poste de dépense sur lequel les futurs vacanciers veulent économiser « quitte à mettre plus de temps pour arriver sur le lieu de villégiature » explique un expert du tourisme.
Cette année, d’après une étude du comparateur Liligo avec Opionway, le budget moyen dédié aux vacances s’élève à 1124 euros par personne c’est 96 euros de plus que l’an dernier.
Est-ce que tu viens pour les vacances en voiture en train ou en avion ! Voyager moins cher cet été dans Le Parisien/Aujourd’hui en France