8:03
  • Copié
, modifié à

Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

Pressing Dimitri Vernet

Le Covid a clairement changé nos habitudes de travail. Le télétravail est devenu Roi !

En France, 47% des entreprises y recourent et nous ne sommes clairement pas les seuls. C'est le cas partout dans le monde !

Une nouvelle manière de travailler qui a couté cher, très cher, à un employé de l'administration belge. Comme nous le raconte le quotidien Ouest France ce matin.

Puisque mi-avril, ce fonctionnaire, embarque dans un avion direction Porto alors qu' il est censé être à son domicile, en train de télétravailler.

Coïncidence, ou malchance, un de ses collègues, en congé lui, est présent dans ce vol. Il le reconnait, le dénonce à sa hiérarchie. Conséquence : Ce fonctionnaire belge est licencié par sa direction. Ce n'est pas une blague, il a tenté de se défendre en expliquant qu'il travaillait dans l'avion mais rien n'y fait son entreprise a maintenu sa décision : Faute grave et donc licenciement, validé par le Conseil d'Etat Belge.

Alors cette mésaventure, pose forcément des question…

Qu'a-t-on le droit de faire en télétravail ? A-t-on le droit de se déplacer ? A-t-on l'obligation de rester à son domicile ?

Des question aux réponses assez simples. Il faut respecter les règles de votre entreprise. Les règles mises en place pour le télétravail (n'hésitez pas d'ailleurs à les demander à votre supérieur).

Puisque oui, chaque établissement à ses propre lois, il suffit de les respecter. Ce que n'a pas fait ce fonctionnaire belge, pour télétravailler il devait être absolument à son domicile et être joignable entre 9 h et midi, puis de 14 h à 16 h.

« Il télétravaille dans l’avion, un collègue présent à bord le reconnaît et le dénonce à sa hiérarchie ». Un article a retrouver dans Ouest France.

Pressing Alexandre Le Mer 

On fête un anniversaire ce matin… on en parlait tout à l’heure dans “le jour où” sur Europe 1… le périphérique parisien qui est devenu la route la plus fréquentée d’Europe… le périph, souffle ses 50 bougies aujourd’hui…

Et 50 ans après son inauguration, il fait toujours débat, remarque ce matin Le Figaro… là, on est sur la page de gauche…

Oui, il fait débat… on va voir ce qu’il y a en face… Coup d’oeil à la page de droite… La pollution de l’air tue encore 1200 jeunes par an en Europe…

La pollution de l’air est le fait des particules fines… elles sont émises principalement par le chauffage… la combustion du bois et du charbon… par l’industrie, et par le transport routier…

Cette pollution atmosphérique provoque en Europe le décès prématuré d’au moins 1200 jeunes de moins de 18 ans chaque année…

Les particules en suspension dans l’air sont invisibles à l’oeil nu… elles sont tellement fines qu’elles passent dans le sang… ce qui entraîne un risque accru d’AVC ou de cancers…

L’Organisation mondiale de la santé estime que 97% des habitants des villes (autrement dit presque tous) sont exposés à des concentrations de particules supérieures aux recommandations…

Quand ces concentrations ne provoquent pas la mort… elles augmentent chez l’enfant le risque d’infections respiratoires, d’otites et d’allergies… elles affectent aussi le développement du cerveau…

Les risques de contamination aux particules fines sont encore accrus pour les plus jeunes aux abords des écoles et des crèches… l’Agence européenne de l’environnement demande des mesures fortes… il faudrait établir, dit-elle, des “zones d’air pur” près des crèches et des écoles… à l’abri des grands axes routiers, avec interdiction de faire tourner le moteur au ralenti, voire interdiction d’approcher trop la voiture pour déposer ou récupérer son enfant…

Vous avez en prime dans le Figaro, une carte d’Europe de la pollution de l’air… à l’échelle du pays, allez, on peut se dire qu’en France, nous ne sommes pas les plus mal lotis… énormes concentrations de particules fines dans le sud de la Pologne… dans tout le nord de l’Italie… Belgique et Pays-Bas également… ça donne envie de prendre le large, et un bon bol d’air pur…

 

Pressing Ombline Roche 

C’est la Une de Libération : Mes darons sont des espions ! Le quotidien consacre un large dossier à la surveillance numérique de nos enfants. Je cite : Le monde moderne est merveilleux pour les parents angoissés.

Des outils à l’origine destinés à accompagner les jeunes sont devenus de formidables dispositifs d’espionnage. Le journal rappelle une étude de 2022 qui a mesuré l’impact de la crise sanitaire sur les comportements numériques des familles. Eh bien, plus de 4 familles sur 10 auraient installé un logiciel espion sur le téléphone de leur enfant, soit une progression de 70% en 2 ans.

Control ou mesure de sécurité ? et sur quoi ils espèrent tomber ses parents qui fouinent ? Eh bien un peu de tout ! la note du dernier devoir de maths ou de français (vous savez que maintenant toute la vie scolaire de nos enfants est en ligne grâce à des logiciels dédiés). On va vérifier les déplacements, les dernières dépenses quand l’argent de poche est versé sur un compte bancaire. Le jeune pense avoir fait l’acquisition d’une nouvelle liberté grâce à sa carte bleue flambant neuve ! Eh non, y a derrière maman ou papa qui jette un œil régulier sur l’état des finances.

Le parent dispose d’un arsenal technologique pour surveiller, écrit Libération.

Quand sa progéniture est trop jeune pour un smartphone, il existe la montre GPS disponible en différent coloris. Certains modèles disposent même d’un micro qu’on peut activer à distance pour écouter l’environnement sonore de l’enfant.

Et grâce ensuite au téléphone portable, c'est un nouvel univers qui s’ouvre pour le parent espion. Au-delà du tracker qui permet de le suivre à la trace, il peut être alerté à chaque nouveau contact dans le répertoire, regarder les photos, consulter les SMS. Tout ça à distance ! La vie privée ?! quelle vie privée ?

Et cette surveillance… eh bien, elle risque de devenir la norme pour l’enfant ! On peut donc contrôler les moindres faits et gestes de ses proches, alors ?!

Et concernant la liberté de circuler, hautement remise en question par des parents inquiets, un médecin britannique a rendu il y a quelques années un long rapport sur notamment les habitudes des petits anglais entre 1926 et 2007. Pour faire simple, en 1927, un enfant marchait sans surveillance 9 km pour aller pêcher. En 1950, 2 km en forêt autour de la maison. En 1979 pas plus d’1 km pour se rendre à la piscine. Et en 2007 il est autorisé à s’éloigner 300 mètres max !

Chérie, j'ai espionné les gosses, un dossier de 4 pages dans Libération