Le rêve olympique de Mbappé semble s'envoler, l'éclairage public la nuit et la propreté de la Seine pour recevoir les nageurs des JO

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Il reste une question bien relayée dans la presse ce matin dans l’Opinion et dans le Figaro, est-ce qu’on va pouvoir se baigner dans la Seine ?

Cette fois on ne parle pas de Paris-Plages, il y a des épreuves olympiques qui sont prévues dans la Seine comme le triathlon et la nage en eau libre.

Sauf que pour la nage en eau libre, il faut d’abord que ça soit de la nage en eau propre.

Ce n’est pas encore sûr que la Seine soit assez propre ?

Eh bien non. Ce qui fait dire au Figaro que parmi toutes les angoisses des organisateurs des JO, la qualité de l’eau de la Seine a sa place sur le podium. 

Pourquoi ?

Déjà parce que la plupart des épreuves tests organisées l’été dernier ont été annulées, à cause des pluies. Le problème reste entier: si vous avez des fortes pluies avant les épreuves, c’est cuit. Ça provoque à chaque fois un déversement d’eaux usées dans la Seine, c’est le festival aux bactéries e.coli et entérocoques intestinaux. 

Le problème a bien été identifié, il n’y a rien à faire pour empêcher ça ?

Alors si, beaucoup d’argent a déjà été dépensé, plus d’un milliard d’euros. On a renforcé les stations d’épuration en amont de Paris. Dans Paris, on est toujours en train de construire un énorme réservoir pour absorber les eaux d’orage, une énorme canalisation de huit kilomètres va dérouter les eaux usées en amont de Paris vers une usine de traitement, mais on n’est pas sûr que ça va suffire et il n’y a pas de plan B.

Alors on a mesuré que l’été dernier, on pouvait se baigner dans la Seine 7 jours sur 10. C’est bien, mais si la météo fait que pendant les JO, vous tombez sur les trois mauvais jours, la fête est finie.

Pressing Ombline Roche

Voilà un débat qui agite de nombreuses villes françaises : Faut-il laisser les lumières allumées dans les rues la nuit ?

Dans les pages du Parisien, on apprend que certaines villes en Ile de France, qui avaient décidé de se passer d’éclairage public, entre grosso modo 1h et 5h du matin, font marche arrière. Si les municipalités sont en train de changer d’avis, les unes après les autres, les habitants aussi. Il y a 3 ans, une grande majorité des franciliens interrogés étaient favorables à une diminution de l’intensité lumineuse. Eh bien aujourd’hui, quand vous leur posez la question, ils votent finalement pour le maintien de l’éclairage.

Quelle est la raison de ce revirement ?

La plupart du temps c’est à cause du sentiment d’insécurité. Même si la criminalité n’augmente pas quand tout est éteint dans la rue… eh bien quand on rentre à la maison après avoir passé la soirée chez des amis, ou quand on se lève dans la nuit pour venir travailler à Europe 1, et qu’il fait tout noir dehors, un sentiment d’angoisse irrépressible et irrationnel vous prend à la gorge.

Donc les lampadaires fonctionnent à nouveau à plein régime alors ?

Oui et non. Le quotidien prend comme exemple la ville de Sannois dans le Val d’Oise qui a décidé de supprimer toutes ses vieilles ampoules pour les remplacer par des leds. Et que la lumière soit ! Le maire explique que la facture a été diminuée de deux tiers alors que toutes les rues sont éclairées.

Ok pour les économies… mais qu’en est-il de la pollution lumineuse ?

A suivre… Ces villes qui éclairent de nouveau dans Le Parisien.