Un gel capable de neutraliser les effets de l'alcool, des chats au commissariat et des minibus sans chauffeur

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

Lionel Gougelot remplace Alexandre Le Mer ce jeudi 16 mai 2024.

 

Pressing Lionel Gougelot

Seriez-vous prêts à monter dans un minibus sans chauffeur ?

Il va falloir l’envisager puisque le Parisien annonce ce matin que Renault, allié à une société chinoise WeRide, va développer un véhicule collectif électrique sans chauffeur.

Un véhicule actuellement testé au technocentre du constructeur français.

Un minibus qui évolue dans le trafic, guidé par des capteurs, des caméras et des algorithmes…Un système d’automates qui permet de prendre en charge le pilotage et le freinage sur la base du Renault Master l’utilitaire vedette de la marque champion des ventes en Europe…

Et donc, le minibus sans chauffeur, ça donne quoi concrètement ?

Eh bien les journalistes du Parisien l'ont testé sur un trajet de trois kilomètres. Conduite fluide, freinage souple, résultat global globalement bluffant écrit le journal. La machine ne commet aucune erreur et la décontraction règne à l’intérieur. La navette est tellement prête qu’elle circulera bientôt sur les routes parisiennes. Une première démonstration aura lieu en conditions réelles au milieu de la circulation de la porte d'Auteuil lors du tournoi de Roland Garros (dont Europe1 est la radio officielle). La navette transporter le public du tournoi (une partie)

Ce concept de minibus sans chauffeur, c’est une réalité déjà, dans beaucoup de pays. Plus de 700 engins de cette société WeRide circulent déjà dans des pays comme la Chine, les USA, les Emirats ou encore Singapour…Ils ont déjà parcouru plus de 28 millions de km. Et il y a un marché d’avenir important pour ces navettes autonomes dit-on chez Renault..A commencer par ces 400 villes européennes qui passent en zones à faible émission…Et qui visent la neutralité carbone.

Pressing Ombline Roche

Ils s’appellent Héroïne et Stup, Patrouille, Perquiz, Cocaïne, Sig et Sauer.

Ils ont de longues moustaches, se déplacent avec grâce entre les cellules de dégrisement, le bureau du commissaire et la salle de pause, s’allongent sur les dossiers, même les plus sensibles, sur les étagères des armoires métalliques.

Une brigade féline, star d’Instagram dans les commissariats, les gendarmeries à Paris et en Ile de France. Paris Match est allé à la rencontre cette semaine de ces chats, sauvés souvent de la misère de la rue et qui trouvent un nouveau foyer avec panier, griffoir et croquettes dans un triste décors que peut être un commissariat de banlieue.

Des matous vecteurs de bien-être, écrit le magazine. Ils changent l’image austère des services de police. Des compagnons de galère qui trouvent caresses et réconfort sur les genoux des brigadiers. Un réconfort qu’ils prodiguent aussi… comme Patrouille au sein de la brigade de protection de la famille à Gennevilliers dont la présence rassure les enfants victimes de violence. Et puis à chaque retour de mission difficile, les officiers peuvent compter sur ces chats au pouvoir apaisant.

Cela veut dire que les forces de l’ordre communiquent sur la présence de chats au sein des postes de police ?

Oui ça a commencé dans un commissariat de Seine et Marne en 2016 avec Pirate, un croisé angora-européen récupéré "dans un sale état et qui aujourd’hui vadrouille comme bon lui semble". On lui crée un compte sur les réseaux sociaux, un journal de bord suivi aujourd’hui par de nombreux followers et les histoires de ces chats sont nombreuses !

La Police en terrain minet, le titre de ce reportage, avec photos, dans Paris Match en kiosque aujourd’hui.

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