Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Lionel Gougelot remplace Alexandre Le Mer ce mardi 14 mai 2024.
Une histoire qui fait le buzz depuis hier soir, notamment rapportée par le Figaro sport et le site de l’Equipe.
On parle de football. Edgar Ié, joueur guinéen, défenseur central, passé notamment par le Portugal, Lille, Nantes et actuellement défenseur du Dinamo de Bucarest en Roumanie. Il a été transféré en février, venant de Turquie. Le problème c’est que ses premières sorties n’ont pas été à la hauteur des attentes.
Donc les dirigeants songent à s’en séparer ?
En fait ils s’interrogent sur son niveau, tout simplement. Et là où l’affaire part en vrille, c’est que la presse commence à se demander si Edgar Ié n’a pas, en fait, envoyé jouer son frère jumeau en Roumanie. C’est un joueur qui s’appelle Edélino, petit niveau mais ressemblance parfaite avec son frangin. Et là c’est la tornade sur les réseaux et sur Internet. Le Dinamo de Bucarest s’est fait berné ! C’est une escroquerie, les journalistes roumains n’en démordent pas. D’autant que le joueur en question a un comportement étrange dans le vestiaire, il ne parle que portugais, alors que Ié, ayant joué un peu partout en Europe parle plusieurs langues.
Selon un journaliste roumain il aurait refusé de présenter son permis de conduire pour prouver son identité. Bref, l’affaire devient virale. Ça fait rire toute la planète foot, sauf en Roumanie.
Et puis finalement, le journal l’Equipe a appelé le joueur hier soir qui lui aussi a éclaté de rire en apprenant l’histoire. ”Une fake news” dit-il, c’est bien moi qui suis en Roumanie, il l’assure. Son frère se trouve actuellement au Portugal , il a arrêté le foot après une expérience en Pologne. Je n’aurais jamais pensé me trouver dans l’actualité de cette manière dit-il alors mieux vaut en rire. Fin de l’histoire
Dans Paris, à vélo, on dépasse les autos.
Vous êtes de plus en plus nombreux à vous déplacer à vélo… de plus en plus à vous rendre au travail à califourchon sur votre bicyclette et pas seulement dans les grandes villes.
Les « vélos taffeurs » gagnent du terrain nous dit le Parisien/aujourd’hui en France… même si les ventes, qui ont explosé après la crise sanitaire, sont en train de baisser.
Entre 2015 et 2020, donc avant le covid, ils étaient 150 000 français à avoir remplacé la voiture par le vélo pour se rendre au boulot. Pour certains d’entre vous, c’est même un sacré gain de temps. Le témoignage de cette DRH à Rennes qui dit être passée de 14 minutes à 8 minutes… c’est peut-être rien, dit comme ça, mais cela change totalement notre état d’esprit le matin.
On rentre vraiment dans une nouvelle ère puisque cette initiative, de prendre son vélo plutôt que sa voiture pour aller travailler, est largement encouragée par les entreprises. A Lyon, l’une d’elles transforme ses places de parking pour que les employés puissent garer leur vélos-cargos. D’ailleurs les trois quarts du personnel viennent à bicyclette.
Le Parisien/Aujourd’hui en France précise que de plus en plus d’employeurs décident de se doter d’une flotte ! et c’est quand même assez nouveau.
À Nantes une entreprise organise même une team building à vélo au mois de mai.
Vous disiez qu’aller travailler à vélo, ça ne concernait pas uniquement les salariés des grandes villes !
Absolument ! en périphérie de Grenoble ou d’Oyonnax dans l’Ain. C’est le constat d’une société qui fournit des vélos aux entreprises. Et concernant l’Ile de France, le modèle pliant à la côte ! Facile à transporter dans les trains de banlieues.
Aller travailler à vélo ! C’est un article du cahier « vie de bureau » du Parisien/Aujourd’hui en France
