Une boulangerie propose à ses clients de choisir le prix de la baguette, l'autoroute sans barrière de péage et les chiens qui prennent de plus en plus la place des enfants

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Cette photo ce matin dans le Figaro, celle d'un jeune couple au large sourire.

Chacun porte un petit chien, des chiots tout mignons, dans les bras. Eh oui, maintenant les chiens prennent la place des enfants. On est en Espagne.

Les journaux espagnols font un parallèle entre la baisse des naissances catastrophique en Espagne et l’augmentation du nombre d’animaux de compagnie. D’ailleurs, on dit plutôt “compagnon animal”, comme pour les humaniser davantage.

C’est surtout des chiens qui sont adoptés, et surtout depuis le Covid.

Plus de neuf millions de chiens en Espagne et moins de sept millions d’enfants de moins de 14 ans.

Quand on dit les chiens prennent la place des enfants. Par exemple, les crèches pour chiens se multiplient à Madrid, c’est un carton. On laisse son chien le matin, on le récupère le soir. Tout pareil, il a des activités, il est socialisé.

Le marché de la nourriture pour chien explose. Les ventes de friandises pour toutous insensibles à l’inflation. Il paraît que quand vous êtes dans la rue à Barcelone, c’est très mal vu de ne pas complimenter le chien de quelqu'un que l'on croise, exactement comme vous le feriez avec son enfant.

Il vaut mieux se plaindre d’un bébé qui pleure que d’un chien qui aboie trop. Témoignage d’un philosophe qui vit à Barcelone et qui blague à part soulève une vraie question "en réclamant une égalité entre espèces, on oublie que l’homme est la seule susceptible de revendiquer l’égalité… en voulant donner aux chiens les mêmes droits, dit-il, l’homme rejette sa singularité dans un élan nihiliste".

Le couple sur la photo, avec les chiens dans les bras, c’est pour allez les faire bénir, à une fête religieuse.

Pressing Ombline Roche

Un article du Parisien sur la première autoroute sans barrière de péage, l’A79 entre l’Allier et la Soane et Loire, qui essuie les plâtres avant que ce système flux libre se démocratise à l’avenir.

Il se trouve que je suis passée, par hasard, par l’A79 cet été. J’ai réalisé que j’expérimentais ce nouveau système, uniquement quand je suis passée sous un portique et que mon badge de télépéage a fait « bip ». J’ai trouvé ça génial. Plus de queue et de bouchons aux barrières de péages. J’ai trouvé ça génial, parce que j’avais un badge ! Mais sans badge, ça peut vite devenir une galère.

Pourquoi ? Ça fonctionne comment ?

Les portiques identifient votre plaque d’immatriculation. Ensuite, et c’est précisé sur les panneaux tout au long de l’autoroute, vous avez 72 heures pour payer. Vous pouvez le faire en ligne. Ça veut dire ne pas oublier, ne pas se tromper… Quand on n’a pas l’habitude de réaliser des transactions sur internet, ça peut refroidir. Ou alors, il faut s’arrêter sur les aires d’autoroute de l’A79 et régler son péage via des bornes. Je me rappelle avoir vu un conducteur, perplexe devant sa borne, essayant de comprendre comment ça fonctionnait.

Quand est-ce que cette autoroute sans barrière de péage a été lancée ?

Il y a tout pile un an ! et on compte aujourd’hui 180 000 personnes qui n’ont pas encore réglé leur facture. Et puis les couacs se multiplient comme ce couple passé par là, à bord de sa voiture de location. Le loueur réclame 20 euros de frais pour un dossier de péage impayé à quelques centimes. Selon la société d’autoroutes APRR, les litiges ne concernent que 5% des utilisateurs, l’A79 ayant enregistré 8 millions de trajets en 1 an.

Les autoroutes sans barrière de péage pourraient devenir la norme ! C’est dans Le Parisien.