Toulouse en mode coloré et déjanté / La sauce Chimichurri

  • Copié

Gastronomie, loisirs... Chaque week-end à 6h50, Olivier Poels et Vanessa Zha vous présentent un produit, un producteur et tous les bons plans pour re(découvrir) une région.

Programme :

 

Vous nous emmenez faire un city break à Toulouse !

Bien coloré et déjanté ce city break ! Un peu de fun entre amis. Dans une ville rose ca ne fait pas de mal. On se balade le long de la Garonne, même sur la Garonne-dans quelques jours vous allez pouvoir louer des bateaux électriques sans permis-vous pouvez arpenter ses quartiers en suivant un graff tour. Plus sympa que les visites classiques. Le graff fait partie du patrimoine de Toulouse. Elle a lancé cet art urbain dans les années 80, juste après Paris. Le tour il dure 2 h 30. Mon coup de coeur : la rue Gramat ! La plus taguée de Toulouse, toutes les maisons en sont recouvertes. Et ca à l’initiative des habitants du quartier qui ont sollicité les graffeurs dans les années 2000 ! Une galerie du graff a ciel ouvert.

Donc une ville colorée ok ! Mais quand vous dites déjantée vous pensez a quoi ?!

Ahhh déjantée oui mais toujours créative ! vous vous êtes déjà fait servir du vin ou poivrer et saler votre entrecôte par une machine ?Alors Je vous emmène déjeuner au Minotaure café à la Halle de la Machine. Cette Halle c’est celle de la Compagnie. La fameuse compagnie des machines de l’ile pour le « Voyage à Nantes » : ces machines géantes, qui déambulent. Celles de Francois Delaroziere. Et bien à Toulouse, vous pouvez aussi les voir ces machines. Chaque jour, vous pouvez monter sur le dos du Minotaure qui a été crée spécialement pour Toulouse.47 tonnes / 14m de haut.

Mais ce sont ces machines géantes qui nous servent ?!

Non des plus petites. Chaque samedi et dimanche midi le Minotaure Café organise le déjeuner des petites mécaniques. Vous êtes servi par les Véritables Machinistes et leurs petites machines de spectacle… C’est absolument gé-n-ial : il y a une machine qui assure un service aérien, une catapulte a pain !!! Doublement génial car on est dans le quartier de Montaudran, d’où décollait les premiers avions de l’aéropostale. Il y a d’ailleurs le musée de l’Envol des pionniers. Inspirant ce quartier !

On dort où ?

A l’Eklo : dans l’écoquartier de la Cartoucherie, un nouvel hôtel écologique, chaleureux et abordable. 60 euros. Un lieu de vie A coté des Halles de la Cartoucherie : le Nouveau tiers-lieu toulousain,

 

Infos pratiques :

2 pass vendus à l’Office de tourisme :

- Pass tourisme : 1 visite guidée au choix, gratuités dans de nombreux musées de la ville et de nombreuses réductions dans les autres sites, certaines boutiques et activités

- Pass explorateurs qui pour un tarif fixe donne accès au Museum, Quai des Savoir, Cité de l’Espace, Aéroscopia et l’Envol des pionniers

 

LA SAUCE CHIMICHURRI

 

Cette sauce vient d’Argentine (on l’utilise beaucoup en Uruguay). Une légende attribue cette sauce à un écossais, un certain James Hurray qui importait de la viande an Argentine. Il adorait le curry et en s’en procurait régulièrement.Ses cuisinières lui disaient régulièrement "chi me churri" pour "give me the curry". Cette sauce pourrait aussi avoir été inventée par le communauté basque qui s’est installée en Argentine eu 19e et 20e siècle. Le mot basque Tximitxurri veut dire mélange de plusieurs ingrédients.

 

La sauce chimichurri est indissociable du célèbre asado !

En Argentine, c’est une religion ! le bbq argentin / le terme désigne la cuisson au feu elle-même, mais aussi le moment.

Différentes grilles à différentes hauteurs pour cuire des morceaux vivement ou les confire.

On peut acheter le mélange tout prêt (on ajoute l’huile et le vinaigre).

Composition : persil, ail, thym, cumin, paprika, origan, coriandre, piment… huile d’olive, vinaigre.

 

Et on en fait quoi ?

Faites mariner un onglet de bœuf dedans durant 1 nuit avant de le passer au BBQ et lorsque celui-ci cuit, arrosez-le régulièrement avec la sauce.

On la sert ensuite en accompagnement

On peut aussi y faire mariner du poulet ou même du poisson.

Les chroniques des jours précédents