Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.
Si vous avez des enfants, vous avez certainement entendu parler "des têtes brûlées", les bonbons piquants qui sont les stars des cours de récré.
On avait peur qu’ils changent de nationalité mais ils resteront bel et bien Français.
C’est une bonne nouvelle parce que le père des têtes brulées, la confiserie Verquin, reste l’un des tout derniers confiseurs indépendants de France. Alors que les Caramels Lutti, les Malabar ou encore les Carambar ont tous été rachetés, souvent par des étrangers.
La confiserie Verquin va donc fusionner avec un autre confiseur français, Sucralliance.
Comme ça, elle continuera à fabriquer ses bonbons "qui arrachent la tête", à Neuville-en-Ferrain près de Tourcoing.
Sucralliance, qui sont-ils ?
C’est un très gros confiseur, mais pas très connu parce qu’il fabrique ses bonbons sous les marques des grandes surfaces.
À deux, ils seront plus forts, notamment pour développer les "têtes brulées" qui sont, peut-être, le plus gros succès en matière de bonbon ces dernières années.
Il y a quatre ans, personne ne connaissait. Mais aujourd’hui, ils ont détrôné les Carambar et les Malabar dans les cours de récré. C’est simple, les ventes ont explosé de 4.000 %, elles ont été multipliées par 40, du jamais vu.
Ça aurait donc été dommage qu’ils rejoignent un groupe américain ou allemand.
C’était la confiserie Verquin, le fabricant des "Têtes brulées" qui reste français, du Made in Nord.