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SAISON 2016 - 2017

Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.

Il y a un an, quasiment jour pour jour, vous annonciez la relance des madeleines Jeannette. Aujourd’hui, on fait le bilan et il est plus que positif.

On peut vraiment parler de success story. Souvenez-vous :

2014 : Jeannette fait les gros titres. Pendant des mois, ses ouvrières occupent l’usine pour empêcher la liquidation.

2015 : La production repart grâce à une formidable solidarité régionale.

2016 : Tout s’emballe, le carnet de commandes explose.

Du coup, cette semaine, un deuxième four vient d’ouvrir et donc ils embauchent, car la production va doubler de plus d’une tonne de madeleines par jour. En trois ans, Jeannette est passé de la faillite à une croissance fulgurante, du jamais vu.

Comment est-ce possible ?

Tout d’abord, la marque à une grosse côte d’amour notamment parce qu’elle existe depuis 1850.

Ensuite, elle a fait un virage stratégique : plus de madeleines industrielles. Recentrage sur le haut de gamme, avec des produits frais et des recettes originales (madeleines bio sans gluten et sans sucre).

Et ça marche tellement bien que leur histoire est devenue un cas d’école : on va l’étudier aux Etats-Unis dans la célèbre Harvard Business School. Pas mal pour une petite PME française.

Ont-ils encore de nouveaux projets ?

Oui. Leur prochain défi, ce sera l’international. Donc dans quelques mois, il ne faudra pas s’étonner de les voir aux États-Unis, en Chine, au Japon ou dans les pays du Golfe.

Évidemment, l’intendance devra suivre, ils prévoient donc une nouvelle usine mi 2017. L’objectif est de produire six tonnes de madeleines par jour, soit six fois plus qu’aujourd’hui. Ils sont donc ambitieux et ça c’est positif.

C'était le retour fulgurant de la biscuiterie Jeannette  qui était au fond du trou il y a trois ans, du Made in Caen.