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Du lundi au vendredi dans Culture médias, Eva Roque vous livre ses conseils TV pour la soirée. Aujourd’hui, un documentaire événement sur le chanteur Gims diffusé sur Netflix.

Avec Eva Roque, on a un temps d’avance, grâce au zapping du lendemain. Quels sont les programmes qui ont retenu son attention ce mercredi et quel est le thème du jour ? Un film consacré à Gims, artiste qui a vendu plus de 5 millions d’albums.

Un enfant de la rue, trimbalé de foyer en squat

Gims, anciennement baptisé Maître Gims, 34 ans, grand, costaud, sapé et lunettes noires en permanence pour cacher ses yeux. Sa marque de fabrique. Ce n’est pas une coquetterie, cela fait partie de son personnage sur lequel se penche donc le réalisateur Florent Bodin. Je dois concéder avoir regardé avec la plus grande des curiosités car je ne connaissais pas le parcours de ce garçon né au Congo. Un enfant de la rue, trimbalé de foyer en squat et qui trouve dans la musique un refuge et une bande d’amis. Ce sera Sexion d’Assaut.

Son père était une star de la chanson

Les premiers temps sont difficiles et puis, un jour, le succès arrive et l’argent avec. Un changement de vie radical pour Gims et pour sa famille. Le petit frère Dadju se lance aussi dans la musique avec succès et entre eux, c’est même une compétition ! Le documentaire suit Gims dans sa tournée, en studio, en famille au Maroc auprès de sa femme et de ses enfants. Au Congo également où il retourne pour la première fois en 2017 et où son père était une star de la chanson. Déjà.

Argent, célébrité, showbiz, processus créatif

Gims parle d’argent, de célébrité, du showbiz et de ses dérives. Il décrit son processus créatif aussi. On le découvre travailleur, hyper doué, déterminé... et spirituel. Chrétien, Gims s’est converti à l’islam. Un changement de religion qui le conduit à changer de vie. Plus de fumette, plus d’alcool. Avec honnêteté, Gims revient également sur une période compliquée en 2005 quand il rejoint une secte islamiste. Il en sortira rapidement. Documentaire extrêmement bien écrit et réalisé qui pose un autre regard sur Gims et sur la musique urbaine. Seul bémol, vous ne verrez aucun détracteur mais je vous le recommande. C’est à voir sur Netflix depuis quelques minutes !