Pour tout le monde, la cuisine est synonyme de souvenirs. Pour Antoine de Maximy, ces derniers sont, de surcroît, éparpillés partout dans le monde : l'animateur de J'irai dormir chez vous, habitué des grands voyages, a eu l'occasion de partager des tables aux quatre coins du globe. Avec humour, il est revenu sur certains de ces moments dans La Table des bons vivants, samedi sur Europe 1.
Un café "très infusé" en Éthiopie
Antoine de Maximy se souvient d'abord d'un café, "bu en Éthiopie, sur les hauts plateaux, dans des coins reculés". "Quand ils t'invitent à boire le café, ça dure une bonne heure parce qu'ils sortent les grains, ils les font griller, ils les écrasent et après, ils font le café", sourit-il. "Il est très transparent, très infusé, avec un goût… pas habituel."
En parlant de goûts inhabituels, quel est le pire souvenir du globe-trotter ? "Et bien c'est dans un pays complètement civilisé, c'est en Islande", répond l'animateur, par ailleurs réalisateur de J’irai mourir dans les Carpates.
"Du requin fermenté, pourri" en Islande
"Ils ont un truc qui s'appelle Hakarl, c'est du requin fermenté, pourri", développe Antoine de Maximy en faisant la grimace. "C'est très bizarre, ça a une odeur d'ammoniaque. Vous imaginez ce que c'est l'ammoniaque ? Ça débouche le nez, ça fait peur. C'est un peu comme si on avait oublié un seau d'urine pendant quelques jours."
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"Quand ils t'amènent ça sur la table dans un bon restaurant, tu es dérouté", poursuit-il, tout en affirmant n'avoir pas hésité à goûter. "Bien sûr que j'ai mangé. (…) Au goût, ça va, mais c'est cette odeur qui tue", s'amuse-t-il.
Pour Antoine de Maximy, cette anecdote illustre parfaitement le fait que "la définition du goût change en fonction des histoires et de la culture". "Pour nous, ce n'est pas notre culture, donc c'est abominable. Mais quand tu sors un Maroilles et que tu le donnes un Japonais, est ce que tu t'imagines comment il voit le truc? Parce que ce n'est jamais que du lait pourri !"