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Des dizaines d'ONG ont dénoncé vendredi le plan de rapatriement prévu par la Birmanie, qui comprend le retour de plus de 2.000 Rohingyas en novembre. 

En août 2017, plus de 720.000 Rohingyas avaient fui la Birmanie pour se réfugier au Bangladesh. 

Wa Lone et Kyaw Soe Oo, deux journalistes birmans de Reuters, ont été condamnés à sept ans de prison en septembre, alors qu'ils travaillaient sur un massacre de musulmans rohingyas par l'armée birmane. 

Face à des hommes d'affaires japonais, la dirigeante birmane a affirmé lundi vouloir "être transparente" sur la gestion de la crise des Rohingyas. 

Le début du déplacement de réfugiés rohingyas sur une île reculée du golfe du Bengale a été reporté, a annoncé lundi l'armée. 

Cette décision est liée au refus d'Aung San Suu Kyi de dénoncer le "génocide" des Rohingyas en Birmanie, a indiqué la Chambre des communes. 

Les jeunes filles ont "14 fois plus de risque de mourir que les garçons en période de conflits", selon un rapport de l'ONG Plan international présenté jeudi. 

La Cour pénale internationale, chargée de juger les génocides et crimes contre l'humanité, va conduire un examen préliminaire sur la déportation présumée des Rohingyas. 

Malgré l'arrivée au pouvoir en 2016 de la Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, l'armée conserve une place centrale dans le régime politique birman. 

Sur la quarantaine de détenus qui se sont évadés, seuls dix prisonniers ont été repris par les forces de l'ordre. 

Jeudi, la dirigeant birmane a expliqué que le tribunal avaient condamné les deux journalistes de Reuters parce qu'ils avaient "enfreint" la loi.

Estimant qu'il n'avait "aucune obligation" de suivre la décision de la CPI, le gouvernement birman a évoqué un "manque de transparence". 

La Cour pénale internationale s'est déclarée compétente jeudi pour juger du possible "crime contre l'humanité" commis contre les Rohingyas en Birmanie.

La condamnation à sept ans de prison de deux journalistes birmans de l'agence Reuters est une "sérieuse atteinte à la liberté de la presse et à l'État de droit" en Birmanie, a déclaré lundi un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Deux journalistes birmans de l'agence Reuters ont été condamnés à sept ans de prison lundi pour "atteinte au secret d'État" dans le cadre d'une enquête.

Ces jeunes vont suivre des programmes de réintégration qui aideront à "contribuer à une paix durable en Birmanie en tant que citoyens productifs", affirme l'Unicef.

Aung San Suu Kyi défend depuis plus d'un an l'armée birmane, accusée de graves exactions contre les musulmans Rohingyas. 

Mercredi, le porte-parole du gouvernement birman a indiqué que la mission de l'ONU à l'origine de ce rapport n'avait pas eu autorisation à entrer en Birmanie.

Des responsables rohingyas ont demandé mardi à l'ONU que les commandants birmans soient bien jugés par la Cour pénale internationale de La Haye.

"Des experts internationaux ont établie" que le général Min Aung Hlaing "a commis ou permis de graves violations des droits de l'homme", a expliqué Facebook lundi.

Selon des enquêteurs de l'ONU, cinq autres hauts gradés doivent être poursuivis pour "génocide", "crimes contre l'humanité" et "crimes de guerre" envers les Rohingyas. 

En ce "jour noir" du 25 août qui marque le début de leur exode depuis la Birmanie, des Rohingyas réfugiés au Bangladesh voisin manifestent pour réclamer "justice". 

Plusieurs centaines de milliers d'entre eux ont fui la Birmanie vers le Bangladesh, où ils sont toujours installés dans des camps où prolifèrent les trafics d'armes et de drogue.

Le secrétaire d'État américain au Trésor a annoncé des sanctions contre quatre commandants birmans impliqués dans le "nettoyage ethnique" de la minorité musulmane birmane. 

Près de 6.000 Rohingyas sont bloqués à la frontière entre les deux pays, après la vague de violence qui a provoqué l'exode de cette minorité musulmane en 2017. 

Au moins dix personnes ont été tuées et des dizaines de milliers déplacées après d'importantes inondations en Birmanie, a indiqué dimanche un responsable gouvernemental.

La Banque mondiale a approuvé jeudi une subvention de 50 millions de dollars destinée à fournir des soins et des services de santé, d'éducation, d'accès à l'eau potable pour les Rohingyas réfugiés au Bangladesh.

"Le déferlement de violence de la part des forces de sécurité n'est pas le fait de quelques soldats ou unités livrés à eux-mêmes", estime l'association. 

Un rapport d'Amnesty impute à la rébellion rohingya la responsabilité de deux massacres présumés de membres de la minorité hindoue. 

Ces combats ont opposé samedi matin, dans un village près de Muse, l'armée et le groupe rebelle TNLA (Taaung National Liberation Army).