birmanie

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme n'exclut pas lundi que la Birmanie ait pu vouloir commettre un génocide de Rohingyas.

L'association Médecins sans frontières, parlant d'"extrême violence", vient de publier des chiffres alarmants sur les tortures perpétrées par l'armée birmanes, notamment sur les enfants Rohingyas. 

Selon Médecins sans Frontières, au moins 6.700 Rohingyas ont été tués lors du premier mois de la campagne militaire birmane.

Plus de 600.000 musulmans rohingyas ont fui la Birmanie vers le Bangladesh face aux discriminations dont ils sont victimes.

Le pape a également rendu un hommage appuyé au gouvernement du Bangladesh qui a permis aux réfugiés de venir à sa rencontre à Dacca, depuis leur camp du sud du pays.

En deux jours, l’initiative emmenée par Omar Sy et la star du net Jérôme Jarre a récolté près de 1,5 million de dollars. Cette mobilisation, impressionnante, soulève toutefois des interrogations. 

Le pape François est sorti de son silence diplomatique sur la question dès sa première allocution. Il n'a toutefois pas employé le terme "Rohingya", lui préférant celui de "réfugiés arrivés en masse de l'État Rakhine".

Pour venir en aide aux Rohingyas, la "Love Army" a déjà récolté plus d'un million de dollars. Emmenée notamment par Omar Sy, elle vise désormais une cagnotte de 1,5 millions d'ici jeudi.

Le Vatican a répondu aux critiques qui ont déploré l'absence de prise de parole du pape sur le sort des Rohingyas, lors de son voyage historique en Birmanie. 

Mercredi matin, le pape François a officié devant 150.000 personnes dans un stade de Rangoon. 

La dirigeante birmane rencontrait mardi le pape François en visite en Birmanie.

Oxford a décidé de lui retirer la plus grand distinction de la ville en raison de son inaction devant l'oppression de la minorité rohingya. 

Mardi, le pape François va rencontrer la dirigeante birmane et aborder la délicate question des Rohingyas musulmans. 

Le pape François, le premier à se rendre en Birmanie, va donner une messe à Rangoun et rencontrer plusieurs dirigeants pour évoquer la sensible question des Rohingyas.

Le programme de retours doit débuter sous deux mois, a indiqué jeudi le ministère des Affaires étrangères du Bangladesh dans un communiqué.

Le retour de ces réfugiés est au cœur de discussions commencées il y a plusieurs semaines entre la Birmanie et le Bangladesh. 

"Je ne suis pas restée silencieuse", a déclaré la prix Nobel de la paix, critiquée sur la scène internationale pour son manque d'empathie envers cette communauté musulmane persécutée.

Aung San Suu Kyi s'est rendue jeudi dans les zones troublées de l'Etat d'Arakan pour la première fois depuis la crise des réfugiés rohingyas.

Le projet de résolution appelle les autorités birmanes à "cesser immédiatement les opérations militaires" contre les Rohingyas et à permettre aux réfugiés de cette minorité vivant au Bangladesh de revenir. 

Washington va suspendre l'examen des dispenses de voyage pour les hauts responsables militaires birmans ainsi que des mesures économiques ciblées. 

Ce chiffre a été dévoilé lundi par l'ambassadeur du Bangladesh aux Nations unies. 

Un rapport de l'Unicef s'alarme du manque de nourriture, d'eau potable et de soins qui frappent les enfants rohingyas dans les camps bangladais. 

Le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU alerte sur le nombre de Rohingyas qui se sont réfugiés au Bangladesh depuis fin août. Ils sont 582.000 à avoir fuit les persécutions.  

Le bateau, qui tentait lundi de rejoindre la rive du Bangladesh, était vulnérable car surchargé, avec 50 personnes à son bord. 

L'ONU, qui a mené une enquête de terrain, affirme mercredi que les attaques dirigées contre les Ronhingyas ont été "organisées, coordonnées et systématiques". 

Au moins 12 personnes sont mortes, dont dix enfants, dans le naufrage d'un bateau transportant une centaine de Rohingyas fuyant le Birmanie pour le Bangladesh lundi.

Selon des responsables, une centaine de personnes étaient à bord du navire lorsqu'il a coulé à l'embouchure de la rivière Naf qui sépare la Birmanie et le Bangladesh.

Les mariages entre Bangladais et les réfugiés musulmans rohingyas ont été interdits en 2014, de crainte de voir ces réfugiés obtenir la nationalité du pays par ce biais. 

Alors que 500.000 Rohingyas ont fui la Birmanie pour le Bangladesh voisin, le gouvernement indien a évoqué la volonté d'expulser du pays les 40.000 membres de la minorité musulmane.

Un "groupe de travail" birman et bangladais a été créé afin "de coordonner le processus de rapatriement" des Rohingyas, a annoncé lundi le Bangladesh.