birmanie

Un tableau de la dirigeante birmane, et ancienne étudiante d'Oxford, a été retiré des murs de l'université, qui refuse de lier cette décision à la situation actuelle des Rohingyas en Birmanie.

"Vingt-trois personnes sont confirmées mortes (...). Quarante sont portées disparues et présumées noyées", a déclaré le porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Le patron des Nations unies a aussi dénoncé jeudi le "cauchemar humanitaire" dont les Rohingyas, réfugiés au Bangladesh, sont victimes. 

Le flux continu depuis fin août commence à faiblir après avoir franchi la barre des 500.000 réfugiés birmans au Bangladesh.

Près de 500.000 personnes de cette minorité musulmane chassées de Birmanie ont trouvé refuge à la frontière avec le Bangladesh. Les pluies diluviennes rendent leurs conditions de vie encore plus difficiles.

Depuis fin août, des centaines de milliers de Rohingyas ont fui l'État, où un premier accès humanitaire est attendu jeudi, selon un porte-parole de l'ONU. 

Sur des vidéos diffusées en direct sur Facebook, on voit des hommes guidés par des moines enfoncer les portes et briser les vitres de l'abri à coups de pierres. 

Ce nouveau décompte de l'ONU publié mardi constitue une hausse notable en comparaison de la dernière estimation qui faisait état de 436.000 réfugiés.

"Le risque de maladies transmises par l'eau est élevé", a indiqué l'OMS, étant donné que les camps des Rohingyas n'ont pas d'eau potable. 

Le chef de l'armée birmane a annoncé la découverte de cette fosse commune sur sa page Facebook.

Les défis sont "immenses", a rapporté dimanche le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés après avoir visité les camps à la frontière birmano-bangladaise. 

La mesure, temporaire, est destinée à entraver les capacités opérationnelles d'éventuels réseaux islamistes.

L'envoyée spéciale d'Europe 1 est allée à la rencontre de Abdul-Mutaleb, un Rohingya réfugié depuis 14 ans au Bangladesh.

Le chef de l'armée birmane incriminant des militants Rohinygas dans une explosion devant une mosquée du village de Mi Chaung Zay. 

"Toutes les conditions sont réunies pour qu'une épidémie se déclare et se transforme en une catastrophe de grande ampleur", selon le coordinateur d'urgence de l'ONG. 

Des dizaines de réfugiés issus de cette minorité musulmane persécutée en Birmanie affluent sur les côtes bangladaises. Et ce, alors que Naypyidaw assure que les exactions militaires ont pris fin.

"La Birmanie doit cesser le nettoyage ethnique", a plaidé la Première ministre du Bangladesh, qui accueille actuellement 800.000 membres de la minorité musulmane rohingya. 

A travers une aide alimentaire et des médicaments, les islamistes tentent de rallier les Rohingyas réfugiés à leur cause et disent vouloir importer le djihad en Birmanie.

Le réseau social a décidé de censurer les contenus publiés par les Rohingyas, actuellement réprimés par l'armée birmane.

"Aucune violence armée signalée depuis le 5 septembre", d'après le second vice-président birman Henry Van Thio.

Emmanuel Macron a évoqué, dans une interview à la chaîne TMC mercredi, un "génocide en cours" pour parler des exactions à l'encontre des Rohingyas en Birmanie.

Les Nations Unies accusent la dirigeante birmane et prix Nobel de la paix en 1991 de laisser l'armée mener une opération de nettoyage ethnique à l'égard de la minorité musulmane. 

En prônant le "soft power" et le multilatéralisme lors de son discours mardi, Emmanuel Macron s'est opposé sur bien des sujets à son homologue américain.

Londres a dénoncé des "abus en matière de droits de l'Homme" contre la minorité musulmane en Birmanie pour justifier sa décision. 

Antonio Guterres a réclamé mardi à la tribune des Nations unies l'arrêt des opérations militaires birmanes contre la minorité Rohingya en Birmanie.

Les enquêteurs souhaitent voir "de leur propre yeux" la situation du pays qui s'enfonce, selon eux, dans une grave crise humanitaire. 

L'ONG Amnesty International évoque un nettoyage ethnique à l'encontre des Rohingyas, dans l'ouest de la Birmanie.

Dans un camp de réfugiés Rohingyas, des enfants orphelins ont raconté à Europe 1 la violence inouïe subie par leurs familles.

La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a affirmé ne pas avoir peur du "regard de la communauté internationale", dans une allocution à la télévision nationale, mardi.

Une foule de manifestants vêtus de tuniques blanches et chantant "Dieu est grand" s'est rassemblée lundi matin près de la grande mosquée de Dacca pour dénoncer les massacres en Birmanie.