Iran

Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, indiquant que "toute nation qui aiderait l'Iran dans sa course à l'armement nucléaire pourra être sévèrement sanctionnée par les Etats-Unis". Certaines entreprises pourraient donc être être...

Le président Donald Trump a annoncé mardi le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, suscitant la réprobation de la communauté internationale. 

La décision de Donald Trump de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien fragilise l’équilibre instauré en 2015 et implique de nombreuses conséquences diplomatiques et économiques.

"Les gens sont fatigués, et ce que l’on entend beaucoup, c’est qu'ils ont envie que ce régime saute", estime au micro d'Europe 1 une Franco-Iranienne vivant à Téhéran.

"L’idée, c’est quand même d’éviter la guerre", estime Didier François, spécialiste des questions de Défense à Europe 1, après le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. 

La frappe a visé dans la nuit de mardi à mercredi un dépôt d'arme des Gardes de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien.

En brûlant aussi une copie de l'accord, ces députés ont crié "mort à l'Amérique" dans l'enceinte du parlement iranien. 

Le gouvernement français va aussi réunir "dans les prochains jours" les entreprises françaises travaillant en Iran. 

Pour Adrien Quatennens, député La France Insoumise, invité mercredi sur Europe 1, Emmanuel Macron ne peut pas "maintenir avec les signataires européens l'accord et en même temps proposer de renégocier le cadre de l'accord pour prendre en considération ce qu'a dit Donald Trump mardi".

"Nous appliquons l'accord et nous attendons la même chose des Européens et des autres", explique au micro d'Europe 1 Abolghassem Delfi, ambassadeur d'Iran en France. 

Chaque jour, Vincent Hervouet traite d’un sujet international.

Tous les matins, Maxime Switek interroge les personnalités qui font actualité.

Le président américain a déchiré mardi l'accord sur le nucléaire iranien. Une façon de montrer à sa base électorale qu'il défend une "Amérique forte".

Dans Europe nuit, David Rigoulet-Roze, spécialiste de l'Iran, décrypte la stratégie de Donald Trump après la décision de ce dernier de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien.

Le président iranien a par ailleurs déclaré vouloir discuter avec les Européens, les Chinois et les Russes, après le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien.

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni "regrettent" la décision américaine de sortir de l’accord nucléaire iranien, mais sont "déterminés" à continuer à l'appliquer.

Dans une allocution depuis la Maison-Blanche, le président américain a annoncé mardi que les États-Unis se retiraient de l'accord sur le nucléaire iranien.

L'UE a réitéré mardi son soutien à l'accord sur le nucléaire iranien, alors que Donald Trump pourrait annoncer mardi soir le rétablissement de sanctions à l'égard de l'Iran.

Le monde entier a tenté d'influencer la décision de Donald Trump qui a promis de sortir de l'accord sur le nucléaires iranien. Ce retrait pourrait provoquer une grave crise au Moyen-Orient.

Donald Trump doit annoncer mardi soir (20 heures à Paris) s'il rétablit les sanctions imposées à l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire, et levées selon l'accord signé en 2015.

Le président américain annoncera mardi à 20 heures, heure française, s'il souhaite ou non quitter l'accord actuel sur le nucléaire iranien.

Alors que les Etats-Unis ont annoncé qu'ils pourraient sortir de l'accord nucléaire iranien, le régime iranien rétorque qu'il sortira aussi de l'accord si les Américains mettent leur menace à exécution. Un délicat équilibre au sein duquel les diplomates français pourraient jouer un rôle...

"Si les États-Unis quittent l'accord nucléaire, vous verrez bientôt qu'ils le regretteront comme jamais dans l'histoire", a déclaré le président Hassan Rohani.

L'ancien Premier ministre français, président de l'ONG "Leaders pour la paix", s'alarme des tensions actuelles entre plusieurs puissances, parmi lesquelles les Etats-Unis et l'Iran.

"Il faudra préparer une négociation plus large et un accord plus large, parce que je crois que personne ne veut la guerre", a déclaré mercredi le président français.

L'Iran est accusé d'avoir facilité la livraison d'armes au mouvement indépendantiste Polisario par l'intermédiaire de son allié du Hezbollah libanais.

"La pertinence de cet accord est renforcée par les éléments présentés par Israël", a estimé mardi le ministère français des Affaires étrangères. 

Pour Téhéran, les allégations tenues lundi par le Premier ministre israélien sur un programme militaire nucléaire sont "éculées, sans intérêt, et honteuses".

"Il y a des milliers de nouveaux documents et de nouvelles informations. Nous sommes encore en train de les analyser", a également indiqué Mike Pompeo.

Le ministre des Affaires étrangères iranien a réagi après les affirmations du Premier ministre israélien affirmant posséder des "preuves concluantes" sur l'existence d'un programme nucléaire secret iranien.