Iran

Les deux chefs d'État, qui se sont appelés lundi, appellent à la "stricte application" de l'accord adopté en juillet 2015, que Donald Trump veut remettre en cause.

Au moins 26 combattants prorégime ont été tués par les missiles qui ont visé dimanche soir des positions militaires du pouvoir syrien de Bachar al-Assad.

Le président iranien s'est adressé à Emmanuel Macron dimanche, indiquant que l'Iran n'accepterait "aucune restriction au-delà de ses engagements". 

Lors d'une conférence de presse aux côtés de Donald Trump, la chancelière a estimé que l'accord n'était qu'une "première étape". 

L'ancien ministre des Affaires étrangère, invité jeudi d'Europe 1, estime toutefois que cette stratégie pourrait mettre du temps avant de porter ses fruits sur un plan diplomatique.

Selon le président français, Donald Trump va sortir de l'accord "pour des raisons de politique intérieure". 

Au dernier jour de son voyage aux États-Unis, Emmanuel Macron s'est exprimé mercredi devant un Congrès visiblement conquis. L'occasion d'aborder, sans Donald Trump, des sujets tels que le climat, le commerce international ou l'Iran.

L'accord actuel "doit être préservé", estime aussi la cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini, alors que Trump et Macron souhaitent travailler sur un nouvel accord. 

Mardi, Emmanuel Macron et Donald Trump ont défendu leur volonté de parvenir à un nouvel accord sur le nucléaire avec le gouvernement iranien.

Au deuxième jour de la visite d'État d'Emmanuel Macron aux États-Unis, le président français et son homologue américain ont abordé leurs désaccords, mardi en conférence de presse. En insistant aussi sur leur volonté de coopérer.

Après la révolution de 1979, les autorités islamiques ont tout fait pour effacer les traces de la monarchie Pahlavi.

L'accord sur le nucléaire iranien est imparfait mais il n'y a pas de "meilleure option" pour le moment, estime Emmanuel Macron.

Donald Trump a donné aux pays de l'UE jusqu'au 12 mai pour obtenir une révision du texte de l'accord sur le nucléaire iranien, qu'il juge pas assez contraignant.

Au sommet arabe, le roi d'Arabie saoudite a évité d'évoquer les frappes occidentales sur la Syrie, préférant condamner les "actes terroristes commis par l'Iran dans la région arabe".

Le chef de l'Etat russe et son homologue iranien ont "constaté que cette action illégale endommageait sérieusement les perspectives d'un règlement politique en Syrie"

Samedi matin, le guide iranien Khamenei a qualifié de "criminels" Donald Trump, Emmanuel Macron et Theresa May, qui ont décidé de mener dans la nuit des frappes ciblées contre la Syrie.

En marge des commémorations, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a adressé un avertissement à l'Iran, qu'il accuse de vouloir "détruire l'Etat juif".

Leur dernière rencontre en novembre dernier s'était soldée par un échec. 

L'amiral Ali Shamkhani a mis "en garde les Européens contre la tentation de jouer le même jeu que les Américains" et a réitéré les engagements iraniens sur le nucléaire.

"Si l'Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons la même voie le plus vite possible, sans l'ombre d'un doute", a prévenu le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, le limogeage du secrétaire d'État américain montre que les États-Unis veulent quitter l'accord sur le nucléaire iranien. 

Les autorités autrichiennes n'ont pas donné plus de détails sur le mobile du passage à l'acte de cet homme, ni sur son profil. 

L'ambassadeur français à l'ONU a demandé à Moscou d'intervenir pour arrêter les tueries dans l'enclave rebelle de la Ghouta. 

L'assaillant serait un homme domicilié à Vienne et originaire de la province autrichienne du Tyrol, selon les autorités.

L'avion s'est écrasé à environ 400 km au sud de Téhéran, selon la télévision d'État iranienne. Onze personnes se trouvaient à bord. 

La justice veut poursuivre les responsables d'une fête organisée par la mairie de Téhéran pour la Journée iranienne de la Femme, pendant laquelle des jeunes filles ont dansé devant un public mixte.

Alors que les bombardements se poursuivent sur la Ghouta malgré la trêve réclamée par l'ONU, Emmanuel Macron se tourne vers les alliés militaires de Damas pour faire plier Bachar al-Assad.

"Pour conserver les États-Unis dans l'accord sur le nucléaire iranien, les pays européens sont atteints d’extrémisme", estime le chef de la diplomatie iranienne. 

Le chef de la diplomatie française est arrivé tôt lundi matin à Téhéran pour demander à l'Iran de faire pression sur la Syrie pour la Ghouta orientale et pour débattre du programme balistique du pays.

Lors d'un entretien téléphonique dimanche, le chef de l'État a fortement engagé le président iranien à exercer les "pressions nécessaires" sur le pouvoir de Bachar al-Assad.