Iran

Les Iraniens ont réagi samedi avec colère aux propos belliqueux du président américain Donald Trump, qui a annoncé la veille une stratégie plus dure contre leur pays.

Selon Kerry, la décision de Trump de ne pas certifier l'accord sur le nucléaire iranien "met en danger les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis".

L'Agence internationale de l'énergie atomique a réaffirmé vendredi que les engagements de l'Iran étaient jusqu'à présent tenus.

La décision unilatérale des Etats-Unis "incite à la prolifération" des armes nucléaire, a jugé vendredi l'organisation dans un communiqué.

 La présidence iranienne évoque sur son site une possible visite "l'année prochaine". 

Le président iranien, Hassan Rohani, a réagi à l'annonce de Donald Trump de "décertifier" l'accord sur le nucléaire. 

Paris, Berlin et Londres ont exprimé leur inquiétude dans une déclaration commune après la décision de Donald Trump de ne pas "recertifier" l'accord sur le nucléaire iranien. 

Cet accord est "inacceptable pour le président des Etats-Unis", a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche, vendredi. 

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a annoncé vendredi la "non-certification" des engagements de l'Iran dans le cadre de son accord nucléaire.

Donald Trump pourrait décider vendredi de ne pas certifier le fait que l'Iran respecte ses engagements pris lors de la signature de l'accord sur le nucléaire, enterrant ainsi le traité.

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 38 ans, avait été condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison pour participation à des manifestations anti-régime en 2009, ce qu'elle nie.

Le président américain doit prendre une décision dans quelques jours sur la "certification" du respect par Téhéran des termes de l'accord sur le nucléaire.

Selon les pronostics des spécialistes, le Comité Nobel norvégien pourrait récompenser vendredi la lutte antinucléaire.

L'Iran et l'Irak ont entamé des manœuvres communes à la frontière avec le Kurdistan irakien, une semaine après le référendum d'indépendance qui s'est tenu dans cette province. 

Téhéran avait d'abord annoncé que la frontière avec le Kurdistan irakien risquait d'être close. Seule la frontière aérienne est fermée.

La France attend de l'Iran qu'elle respecte toutes les dispositions de la résolution 2231. 

Téhéran a annoncé samedi avoir testé "avec succès" un nouveau missile d'une portée de 2.000 kilomètres, distance théorique pour atteindre Israël.

Ce missile à tête multiples, présenté vendredi lors d'un défilé militaire, a une portée de 2.000 kilomètres. 

"Pour défendre notre patrie, nous ne demanderons la permission à personne", a indiqué le président iranien Hassan Rohani, vendredi. 

"Les propos tenus par le président des États-Unis ne sont pas glorieux pour la nation américaine", a indiqué l'ayatollah Khamenei, lors d'un discours devant l'Assemblée des experts jeudi.

Donald Trump menace de dénoncer l'accord signé en 2015, tandis qu'Emmanuel Macron le juge insuffisant. L'Union européenne ne veut pas d'une renégociation. 

Le président de l'Iran a assuré mercredi qu'il respectera l'accord nucléaire de 2015 mais réagira avec "détermination" si ce texte vient à être dénoncé devant l'ONU.

Emmanuel Macron a réitéré mercredi sa position sur l'accord nucléaire iranien, qu'il souhaite conserver et prolonger au-delà de 2025.

Le premier ministre israélien a une nouvelle fois critiqué les restrictions au programme atomique. 

Téhéran a vivement répliqué au président américain, qui s'est en pris à l'accord sur le nucléaire conclu en 2015. 

Donald Trump, qui s’exprimait mardi à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, a tenu un discours des plus virulents à l’égard des "États voyous".

Le chef de la diplomatie française a appelé lundi à des pourparlers entre Bagdad et Erbil quant au futur référendum kurde, source de tensions.

L'Iran a annoncé dimanche que la sécession de la région kurde d'Irak marquerait la fin des accords sécuritaires et militaires avec le Kurdistan. 

Le Trésor américain a décidé jeudi de prendre de nouvelles sanctions contre une entreprise, des hackers et des compagnies aériennes soupçonnés de soutenir les Gardiens de la révolution.

Un incident a mis aux prises des navires iraniens et un bateau américain dans le Golfe. Le 25 juillet, un navire de l'U.S. Navy avait déjà dû tirer des coups de semonce après une approche d'un navire iranien.