Syrie

De nouveaux raids aériens se sont abattus sur la Ghouta orientale samedi matin, faisant au moins 30 morts parmi les civils. Les habitants d'Afrine continuent de fuir la ville, elle aussi bombardée.

François Molins estime que l'infraction de "détention arbitraire" n'est pas caractérisée. 

L'ambassadeur syrien à l'ONU a assuré que de nombreux civils, piégés dans l'enclave rebelle, ont pu en sortir. 

Alors que la quasi-totalité de la ville d'Afrine est encerclée par les forces turques, l'ONU craint que les civils encore présents dans la ville ne soient utilisés comme des boucliers humains.

Le régime de Bachar al-Assad semble sur le point de reprendre la totalité de la Ghouta orientale. Si des milliers de civils prennent la fuite, d'autres préfèrent rester, craignant le châtiment de Damas.

Ces raids, survenus vendredi, ont été imputés par l'OSDH à l'aviation russe.

Invité d'Europe 1, le général François Lecointre, chef d’Etat-Major des Armées, est revenu sur la possibilité d'une intervention française en Syrie, si le régime de Damas venait à utiliser des armes chimiques.

Des femmes, des hommes et des enfants auraient été victimes de viols et de violences sexuelles de la part de soldats de l'armée syrienne et de miliciens pro-régime, selon un rapport de l'ONU.

"Nous continuerons à combattre les terroristes, nous les vaincrons, nous les vaincrons dans la Ghouta orientale", a déclaré Sergueï Lavrov.

À pieds, en voiture ou à moto, plusieurs milliers de civils ont fui la ville de Hammouriyé en direction de zones tenues par le régime syrien jeudi.

Un convoi de 25 camions transportant une aide alimentaire destinée à 26.100 personnes et entré dans la Ghouta orientale jeudi matin. 

"Les forces du régime ont attaqué Hammuriyeh, et ont réussi à en prendre le contrôle partiel", a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

De la révolution syrienne à la "guerre totale", Europe1.fr revient sur les sept années de conflit en Syrie à travers sept moments choisis et décryptés.

Des frappes aériennes, imputées par l'OSDH au régime et à son allié russe, mais aussi des tirs d'artillerie, ont fait au moins 25 morts mercredi dans la Ghouta orientale.

L'UE a débloqué un enveloppe de trois milliards d'euros pour aider la Turquie à accueillir les réfugiés syriens sur son sol.

Selon un haut-responsable de l'ONU pour la Syrie, 2017 a été "l'année la plus meurtrière pour les enfants dans la guerre".  

L'homme s'était rendu en Syrie avec sa femme, de nationalité japonaise et radicalisée.

La ville d'Afrine, le principal objectif de l'offensive lancée le 20 janvier par la Turquie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), est encerclée, mardi.

Au 23ème jour de l'assaut du régime syrien, soutenu par la Russie, sur la Ghouta orientale, les États-Unis ont déposé une nouvelle résolution demandant un cessez-le-feu immédiat tout en menaçant le régime de Bachar al-Assad.

En voyage officiel en Inde, le chef de l'État a répondu aux critiques que son prédécesseur a formulées lundi dans un entretien au "Monde".

Un couple de "revenants", accusés d'avoir rejoint l'EI dans la zone syro-irakienne, a été condamné à huit et deux ans de prison lundi à Paris. 

Le 22 février 2012, le photoreporter français Rémi Ochlik et la reporter américaine Marie Colvin avaient péri dans le bombardement d'un centre de presse clandestin de Homs.

L'ambassadeur français à l'ONU a demandé à Moscou d'intervenir pour arrêter les tueries dans l'enclave rebelle de la Ghouta. 

Parmi le millier de malades, 77 "cas prioritaires" nécessitent une sortie urgente du fief rebelle, selon les Nations Unies.

L'ancien chef de l'Etat souhaite l'instauration de zones d'exclusion aérienne afin de faire cesser des bombardements sur hôpitaux et civils et prône des sanctions contre Moscou et Ankara.

Parmi les victimes figurent 106.390 civils dont 19.811 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

La manifestation a été dispersée par la police avec des gaz poivre. L'opération s'est soldée par "plusieurs blessés". 

La Turquie a déclenché une opération dans le nord de la Syrie avec pour objectif d'en déloger les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

Sobhiya al-Assad a été tuée dans un bombardement dans la région d'Idleb, contrôlée par des forces hostiles au président syrien. Près de 200 membres de l'organisation ont perdu la vie depuis le début du conflit. 

Samedi, les forces du régime "ont isolé Douma du reste de la Ghouta orientale", a rapporté l'OSDH.