Syrie

Les forces de Bachar al-Assad ont réussi à isoler la ville de Douma, dans la Ghouta orientale. Les bombardements continuent dans cette zone, près de Damas.

"Le matériel médical est extrêmement limité, les infrastructures médicales ont été frappées et le personnel médical est à bout de forces", a déclaré l'organisation Médecins sans Frontières. 

L'Organisation mondiale de la Santé rapporte que 67 attaques ont visé des installations médicales en Syrie en janvier et février, représentant déjà la moitié du total de 2017.

Un groupe de "combattants" a quitté le fief des insurgés dans la Ghouta orientale, vendredi. La télévision d'État n'a pas précisé leur nombre ni leur groupe d'affiliation.

Il était entré dans la Ghouta vendredi tôt afin de distribuer de l'aider aux habitants assiégés. 

Un convoi humanitaire de l'ONU a fait son entrée vendredi dans l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, pilonnée depuis plusieurs jours par le régime syrien. 

Un Français a été placé en garde à vue jeudi, soupçonné d'avoir combattu en Syrie au sein d'une mouvance liée à Al-Qaïda. 

Selon l'observatoire syrien des droits de l'homme, plus de 900 civils ont été tués dans les bombardements sur la Ghouta.

Dans la nuit de mercredi, au moins 60 personnes ont souffert de difficultés respiratoires après des frappes de l'aviation russe, rapporte une ONG.

Le convoi humanitaire de l'ONU qui devait atteindre la Ghouta orientale jeudi a été reporté en raison de la situation qui "évolue sur le terrain", selon le Comité international de la Croix-Rouge.

Un nouveau convoi humanitaire de l'ONU doit parvenir jeudi dans la Ghouta orientale soumise, malgré un cessez-le-feu signé plus d'une semaine plus tôt, à des frappes aériennes meurtrières.

Le Conseil de sécurité a aussi évoqué un possible rôle de l'ONU pour sortir de la Ghouta des éléments "terroristes".

Mercredi, au moins 45 civils, dont quatre enfants, ont été tués dans des frappes russes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Selon un haut-responsable de l'ONU, la situation dans la Ghouta et dans d'autres régions de la Syrie font penser à une "apocalypse voulue, planifiée et exécutée par des individus travaillant pour le gouvernement".

Ce déploiement a été indiqué mercredi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Par ailleurs, 256 adultes sont revenus de Syrie et d'Irak, après avoir combattu pour l'organisation Etat islamique. 

Antonio Guterres exhorte toutes les parties à "autoriser immédiatement un accès sûr et sans obstacles pour permettre à d'autres convois de livrer des provisions essentielles à des centaines de milliers de personnes".

Les raids aériens menés par la Russie sur un marché syrien en novembre dernier peuvent constituer un crime de guerre selon une commission de l'ONU. 

De nouvelles victimes ont été recensées mardi dans la Ghouta orientale, portant à 800 le nombre de civils tués dans cette localité syrienne depuis le 18 février. 

La Russie a annoncé mardi que les rebelles armés de la Ghouta orientale pouvaient eux aussi emprunter le corridor humanitaire pour quitter l'enclave. 

Alors que le cessez-le-feu décrété par l'ONU n'est pas appliqué dans la Ghouta orientale, Paris et Londres demandent une réunion d'urgence du Conseil de sécurité. 

39 personnes sont mortes mardi dans le crash d'un avion militaire russe en Syrie, causé par un possible "problème technique". 

Le premier convoi humanitaire à entrer dans la Ghouta orientale a été stoppé par les autorités syriennes et dépouillé de tous ses médicaments. 

Alors que les bombardements se poursuivent sur la Ghouta malgré la trêve réclamée par l'ONU, Emmanuel Macron se tourne vers les alliés militaires de Damas pour faire plier Bachar al-Assad.

Les bombardements dans l'enclave rebelle devraient se poursuivre mardi après que la première distribution d'aide humanitaire de l'ONU a été écourtée et que le régime est soupçonné d'avoir utilisé des armes chimiques.

L'homme avait embarqué sa fille de force en 2013 pour se rendre en Syrie faire le djihad, avant d'être interpellé dans un hôtel près de la frontière syrienne près d'un an plus tard.

Le convoi d'aide humanitaire a quitté lundi soir la partie rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas, alors que les bombardements continuent.

Le chef de l'État a demandé à la Russie de "démontrer la pleine crédibilité de ses engagements" à propos de la trêve dans la Ghouta orientale, votée à l'ONU.

Le convoi d'aide humanitaire, "nécessaire pour des dizaines de milliers de personnes", est parvenu à un point de contrôle vers la Ghouta orientale, lundi matin.

"Les forces du régime contrôlent désormais un tiers" de l'enclave rebelle, grande d'une centaine de kilomètres carrés, a indiqué le directeur de l'OSDH, lundi.