Jules César, victoires et triomphes d’un héros de guerre (partie 2/2)

Écoutez la suite des victoires militaires de Jules César, racontée par l’historienne Virginie Girod, à l’occasion de l’exposition Victoire ! La fabrique du héros qui se tient du 11 octobre 2023 au 28 janvier 2024 au musée de l’Armée.  

Dans le deuxième épisode de ce récit en deux parties, le général Romain poursuit le siège les armées de Vercingétorix à Alésia, qui veulent le prendre en étau. Mais les provisions s’amenuisent et les Gaulois tentent une sortie. Malgré leur supériorité numérique, ils sont massacrés par les légions de Jules César. Vercingétorix doit rendre les armes. Sa capitulation est le symbole de la victoire de César sur les Gaules. Pour le général victorieux, il est temps de rentrer à Rome. Ignorant les interdictions du Sénat, il franchit le Rubicon avec ses armées et marche vers le pouvoir absolu. César déclenche ainsi une guerre civile dans la République, qui l’oppose à Pompée, un autre grand général romain. Alors que ses troupes sont en infériorité numérique, César écrase Pompée à la bataille de Pharsale en 48 av. J.-C. et vole de victoire en victoire. Il défait le pharaon d’Egypte, puis le Roi du Pont, l’actuelle Turquie. Cette dernière campagne est si rapide que César écrit à son sujet : veni, vidi, vici, je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. Après une dernière bataille à Thapsus, dans le nord de l’Afrique, César rentre enfin à Rome avec son armée.  

Quatre triomphes, de grandes cérémonies religieuses et militaires, célèbrent ses victoires sur la Gaule, l’Afrique, l’Égypte et le Pont. César est désormais l’unique homme fort de Rome et se fait nommer dictateur, une magistrature exceptionnelle. Il meurt assassiné en -44 av. J.-C. par une conspiration de sénateurs, qui craignent que le général romain ne mette fin à une République romaine pourtant à l’agonie. Malgré cette fin brutale, le destin exceptionnel de César a fait de lui l’archétype du général victorieux dans l’imaginaire collectif.