Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
Une nouvelle façon de transmettre la mémoire des survivants de guerre. On pourra leur poser des questions et ils vont nous répondre comme s’ils étaient encore là.
Il reste de moins en moins de survivants de la guerre mondiale. Mais on a trouvé une nouvelle façon d’immortaliser leurs souvenirs, des témoignages interactifs.
Au lieu de lire des mémoires ou de regarder un enregistrement vidéo qui est figé et linéaire. On va pouvoir interroger un ancien combattant par exemple, et lui poser toutes les questions qui nous passent par la tête : "Où étiez-vous le jour du débarquement ?", "Quel est votre meilleur souvenir de l’époque ?", tout ce qu’on veut. Et il va nous répondre à travers un hologramme, comme s’il était présent devant nous.
Ça existe déjà quelque part ?
Oui, au musée de l’holocauste aux États-Unis où les élèves viennent régulièrement échanger avec des hologrammes de survivants de la guerre.
C’est une technologie mise au point par l’université de Caroline du Sud. Elle utilise de l’intelligence artificielle et des heures d’enregistrement des témoins. Mais le résultat est redoutable, car il n’y a pas mieux qu’une conversation les yeux dans les yeux pour transmettre la mémoire.
