Les Français, depuis la crise sanitaire liée au coronavirus, se déplacent moins en transports en commun, souvent au profit du vélo. Une tendance qui a entraîné des vols de deux roues à répétition. Heureusement, de nouvelles méthodes et technologies permettent de renforcer la sécurité des vélos lorsque l'utilisateur se gare.
Depuis la pandémie, le nombre de cyclistes a explosé. Malheureusement, le nombre de vols de vélos aussi. Et il y a beaucoup d’innovation dans le secteur pour empêcher ce phénomène. On cherche, par exemple, à revoir l’infrastructure. Quand on veut aller travailler à vélo, il faut déjà pouvoir le garer quelque part, l’attacher à quelque chose. Ce n’est pas toujours évident. Parfois, on ne trouve rien. Ce qui peut décourager les cyclistes.
Un potelet qui fait office de cadenas
Une startup a eu une idée : transformer les milliers de potelets anti-stationnement qui jonchent les trottoirs en cadenas ultra-sécurisés pour les vélos. C’est un service auquel il faut s’abonner. Mais ensuite, plus besoin d’avoir son propre cadenas. Tout est disponible directement sur le potelet. Et comme à Paris, par exemple, il y en a plus 300.000, on est sûr d’en trouver partout où on va.
L’objectif, c’est de fonctionner sous forme de concession en partenariat avec la ville, comme les vélos en libre-service. Un test grandeur nature est réalisé, en ce moment, à Rouen. Ça s’appelle Sharelock et c’est une piste plutôt intéressante pour développer le vélo en ville.
Un antivol solidaire du cadre du vélo
Et il y a aussi de l’innovation sur les antivols. La chaîne ou le fameux "U" ont un défaut : ils sont gros, lourds et on ne sait jamais où les ranger. Désormais, il existe un antivol qui reste solidaire du cadre du vélo. Il s’installe sur le porte-bidon et va se déplier, de chaque côté, pour entourer le cadre, la roue et la barrière. Du coup, on n’a rien à transporter avec soi. C’est très malin et cela s’appelle Lobster Lock.