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SAISON 2016 - 2017, modifié à

Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

On va pouvoir identifier un criminel à son odeur, aussi précisément qu’avec ses empreintes.

Il s’agit d’un super outil pour la police scientifique.

Parce que, si on est malin, on peut toujours éviter de laisser ses empreintes digitales ou des traces d’ADN. Mais à moins de porter un scaphandre, on laissera toujours une odeur.

Des scientifiques de l'université Paul-Sabatier de Toulouse, ont créé une éponge magique, qui piège les odeurs corporelles, pour ensuite pouvoir les analyser et dire, par exemple : "C’était un homme, la quarantaine, qui adore l’ail et qui prend de l’ibuprofène, car il a mal au poignet".

Tout ça rien qu’avec l’odeur ? Mais si on la cache avec du parfum ?

En plus, il vous donnera la marque et la composition.

Il faut savoir que notre odeur est divisée en trois catégories :

Il y a celle donnée par les parfums, les crèmes, etc. Celle liée à notre alimentation, aux médicaments que l’on prend. Et puis, il y a l’odeur primaire, unique à chaque individu. Même deux vrais jumeaux n’auront pas la même.

C’est cette composante que l’on va isoler pour identifier la personne.

C’est une technique déjà utilisée par la police ?

Pas encore. Pour l’instant, on utilise uniquement des chiens qui sont très doués pour distinguer les odeurs.

Mais il reste difficile de leur demander de comparer une odeur à des milliers d’échantillons. Alors qu’avec un ordinateur, ce sera très rapide.

Donc l’odeur est bien partie pour devenir une empreinte génétique comme l’ADN.