Anicet Mbida nous fait découvrir la nouvelle innovation pour la sécurité routière, il s'agit d'un radar de recul et d’angles morts pour les vélos. Dès qu’une voiture arrive au loin, une alerte sonne et clignote sur le téléphone pour ne pas se faire surprendre. Petit à petit, les équipements de sécurité des voitures arrivent sur les deux-roues.
Il y a énormément d’innovations sur les vélos. On en a encore la preuve ce lundi matin, avec un radar anticollision arrière pour les cyclistes.
C’est un petit boîtier que l’on fixe derrière la selle. Comme c’est un radar, il va balayer tout ce qui passe. Et dès qu’une voiture s’approche, il va la signaler soit sur un boîtier accroché au guidon, soit directement sur son téléphone portable.
Il va alors vibrer et afficher des lumières : rouges, quand une voiture arrive très vite ou qu’elle est très proche. Oranges, quand elle reste à bonne distance. Et vertes quand il n’y a personne.
L’avantage c’est que le radar fait aussi office de feu arrière. Plus la voiture se rapproche, plus il va clignoter rapidement pour s’assurer que le cycliste sera bien vu.
Ça fonctionne aussi pour les angles morts ?
C’est d’ailleurs conçu avant tout pour les angles morts et pour prévenir qu’on va vous doubler ou passer assez près. C’est toujours stressant à vélo de se faire dépasser par un bus ou un chauffard qui va un peu vite. Donc autant être prévenu.
Cela peut paraître gadget, mais il y a une tendance en ce moment : transposer les équipements de sécurité des voitures sur les deux roues. Il existe déjà des casques et des gilets airbag, des systèmes d’alerte automatiques en cas de chute, ou encore des mini-rétroviseurs que l’on fixe à l’extrémité du guidon, sur la tranche, et qui s’ouvrent et se ferment avec un clapet. C’est pratique. Quand on ne l’utilise pas, on le replie et il n’y a plus rien qui dépasse.
Ça coûte cher ?
Non, 20 euros le rétroviseur. Les autres équipements sont encore haut de gamme : 150 euros le radar arrière, 300 euros les casques et les gilets airbag. Mais on peut les adapter sur n’importe quel vélo, même ceux en libre-service.
