Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce vendredi, il revient sur les nouveautés du CES en matière de télévision.
L’innovation du jour nous vient du CES, le grand salon de l’électronique qui démarre la semaine prochaine en mode virtuel. Anicet Mbida a déjà les premières tendances en matière de télévision. Chaque année, elles sont toujours plus grandes, avec une meilleure définition. Mais cette année, c’est le confinement qui semble avoir inspiré les nouveautés.
Par exemple, on va commencer à voir des télés qui intègrent des systèmes de visioconférence. Elles auront une petite caméra qui sort au-dessus du téléviseur pour voir ses amis, sa famille ou ses collègues sur le grand écran du salon plutôt que sur celui de l’ordinateur.
Elles vont aussi intégrer des fonctions pour regarder la télé à plusieurs, à distance, en même temps. C’est-à-dire que l’écran pourra être divisé en 2 ou 3. Avec le film ou le match à visionner en grand. Et juste à côté, des fenêtres avec ses amis en visio et la recopie d’écran de son téléphone avec les commentaires sur les réseaux sociaux. Cela arrive sur les téléviseurs Samsung et LG.
On joue aussi sur l’écologie avec la fin programmée des piles dans les télécommandes.
Chez Samsung, les prochains téléviseurs seront désormais proposés avec une télécommande solaire qui peut se recharger avec l’éclairage intérieur. Plusieurs constructeurs travaillent aussi sur des télécommandes qui se rechargent par la prise USB. On va donc enfin pouvoir se passer de piles. Ce qui est une bonne chose. Car il y en a encore 30% qui partent à la poubelle, plutôt que d’être recyclées.
Ça veut dire qu’on ne fait plus la course à la haute résolution ?
On verra toujours autant de téléviseurs Ultra HD, 4K, 8K. Mais il est vrai que la priorité semble désormais de baisser les prix. C’est pourquoi vous allez beaucoup entendre parler de la technologie MicroLED ces prochains mois. Elle promet les contrastes et la qualité d’image des téléviseurs OLED (qui coutent une fortune aujourd’hui), mais à des coûts bien plus raisonnables.