Aujourd’hui sort en salles le film “ l’homme aux serpents”. Un documentaire à propos d’un colombien hors du commun.
Yolaine : Pendant près d’une heure trente, on suit derrière la caméra d’Eric Flandin, le parcours du vétérinaire Franz Florez, directeur du Vivarium National de Colombie et passionné d’invertébrés ! Tout au long du film, on est bringuebalé dans un bus rouillé, rempli de serpents. Une façon toute nouvelle ( !) de découvrir la belle forêt colombienne qui regrouperait 10 % de la biodiversité totale de la planète.
Marion :Une belle forêt certes, mais envahie par les guérilleros…
Yolaine : La jungle colombienne est effectivement entre les mains des acteurs de la guérilla mais paradoxalement cela n’a pas que des côtés négatifs. Le conflit armé empêche l’exploitation à outrance des sols. En contrôlant la forêt, les combattants gardent l’emprise sur le territoire ce qui effraie les entreprises qui pourraient exploiter les ressources de la terre colombienne. Franz, le personnage principal du film, a finalement peur d’une paix qui engendrerait la disparition rapide de la faune et de la flore locales.
Marion : Un dilemme terrible ! Il faut choisir entre la nature et la paix !
Yolaine : Exactement. C’est une des choses que nous apprenons dans ce film : une situation absurde et dramatique où on doit choisir entre le désir de paix et la sauvegarde de la forêt. Franz Florez est tellement habité par la protection de l’environnement qu’il nous transmet sa passion. Et nous fait rencontrer boa, anaconda et autres serpents tout aussi dangereux, et nous apprend même à les aimer car là encore il nous faut surpasser nos idées préconçues et nos peurs : les serpents sont des animaux fabuleux que nous devons respecter. Allez voir « L’homme aux serpents » pour vous en rendre compte !