Le documentaire de France 5 intitulé "Covid 19 : aux origines d’une crise mondiale" revient sur les premières images de l’épidémie en Chine, sur les décisions politiques inédites et sur le bouleversement des équilibres mondiaux. Patrick Poivre d’Arvor est à nouveau accusé de violences sexuelles, huit nouveaux témoignages ont été recueillis par le journal "Le Monde". Le projet de loi sur l’audiovisuel sera présenté dans trois semaines au Conseil des ministres.
À la Une, le sujet le plus présent dans les journaux télévisés, l’an dernier.
Évidemment, c’est la pandémie ! Les chiffres sont éloquents, écrasants avec près de 14.000 sujets dans les JT. Ça représente près de la moitié de leur durée totale, selon le résultat d’une étude publiée ce lundi par l’INA, l’institut national de l’audiovisuel. Une étude qui donne aussi le nom de la personnalité la plus présente dans les JT : Olivier Véran, le ministre de la Santé. C’est la première fois qu’un ministre intervient plus que le Président ou le Premier ministre dans les journaux télévisés. On dénombre 173 prises de parole pour Olivier Véran contre 124 pour Emmanuel Macron.
La pandémie c’est le sujet de notre focus programme du jour grâce au documentaire de France 5 intitulé “Covid 19 : aux origines d’une crise mondiale”.
Retour aux origines, un an tout juste après l’annonce du premier confinement. Ce film revient sur les premières images de l’épidémie en Chine en passant par celles d’Italie, de France… Il revient aussi sur les décisions politiques inédites, sur le bouleversement des équilibres mondiaux. Le tout commenté et analysé par des personnalités de premier plan : des médecins, des journalistes, des correspondants à l’étranger, un ministre, aussi, celui de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquert. De la sidération donc, pour une décision radicale. Et pourtant, il y avait eu des alertes sur le risque élevé de pandémie dans des rapports de scientifiques ou de services de renseignements. Ils auraient pu, ils auraient dû être considérés. Mais une partie du monde, dont la France, n’a pas appris des épidémies précédentes (dont celle de SRAS). Ajouté à cela un peu d’arrogance française : croire que ça n’arriverait pas chez nous, même quand l’Italie était touchée de plein fouet début mars 2020. “Covid-19 : aux origines d’une crise mondiale” documentaire diffusé dans “Le Monde en face” sur France 5 ce soir à 20h50.
Autre rendez-vous, ce soir, l’interview du Premier ministre sur BFMTV qui devait être co-présentée Apolline de Malherbe.
La journaliste ne sera pas au côté de Maxime Switek. Elle est cas contact, donc isolée une semaine. Impossible pour elle d’aller à Matignon pour interroger Jean Castex. L’entretien sera diffusé en direct à 20 heures sur BFM TV. Elle sera remplacée par Bruno Jeudy, éditorialiste politique de la chaîne et rédacteur en chef du service politique de Paris Match.
Patrick Poivre d’Arvor est à nouveau accusé de violences sexuelles.
Huit nouveaux témoignages recueillis par le journal “Le Monde”, dont celui de la journaliste Hélène Devynck, qui n’a pas demandé l’anonymat, contrairement à la plupart des autres. Hélène Devynck, qui a été l’assistante de PPDA, dit que "c’était impensable de ne pas passer à la casserole, mais tout autant impossible de le dire".
Ces témoignages sont publiés presque un mois après ceux parus dans “Le Parisien”.
Celui de Florence Porcel, notamment, qui a déposé plainte pour viol. Le journal révélait alors que l’ex présentateur du JT faisait l’objet d’une enquête qui a conduit la police à entendre plusieurs femmes ayant connu PPDA. “Le Monde” révèle que trois d’entre elles, au moins, ont décrit des faits s'apparentant à des viols. Et pour d’autres, des faits pouvant être qualifiés d’agressions sexuelles ou de harcèlement. Le quotidien a également recueilli plusieurs témoignages de proches de PPDA qui prennent sa défense, dont celui de sa fille Morgane. L’ancien présentateur a réagi via son avocate. Elle dit qu’il déplore des “témoignages à charge” et “qu’il réfute toute accusation qui évoquerait des faits non consentis”.
Le retour d’un projet de loi abandonné l’an dernier à cause de la crise sanitaire.
Le projet de loi sur l’audiovisuel qui prévoit notamment de lutter contre le piratage et de s’attaquer aux site Internet qui le facilitent plutôt qu’aux pirates (les internautes). Il prévoit aussi de protéger les catalogues audiovisuels des groupes français. Le ministère de la Culture aura un droit de regard. Dernière grande disposition du texte, la création de l’Arcom, nouvelle autorité de régulation, fusion du CSA et de la Hadopi. Ce texte, dévoilé par le site Contexte, sera présenté dans trois semaines, au Conseil des ministres. Premier examen, au Sénat, mi-mai