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SAISON 2016 - 2017

Axel de Tarlé, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

La presse nationale pour commencer.

Une page blanche et ces trois seuls mots, en Une de Libération : "Ci-gît Alep".
Libé qui nous plonge dans l'effroi avec ces témoignages d'habitants : Oum Ahmad, une mère de trois enfants : "on n'a pas goûté au pain depuis plus de 10 jours".
"Tout blessé est désormais considéré comme mort" poursuit un aide-soignant de 23 ans.
"Les bruit des combats se rapprochent, mais il n'y a plus d'endroit à fuir" panique Abou Tayem, 22 ans, père d'un bébé de deux mois.

"L'enfer syrien" titre Direct Matin.

"Un jour sans fin d'horreurs" écrit 20 Minutes.

Le sujet fait aussi la une du Figaro : "Poutine et Assad triomphent dans les ruines d'Alep".

Aujourd’hui en France nous ramène à nos préoccupations franco françaises et s'interroge: "Et si les jeunes votaient à 16 ans ?"

Le principal syndicat lycéen organise en ce moment un référendum sur la question. Les politiques, eux sont plutôt prudents sur le sujet : "Seul Jean-Luc Mélenchon l'a écrit noir sur blanc dans son programme". En fait, ils craignent de voir monter le vote Front National, déjà très élevé chez les 18/24".
Sur son dessin, Ranson a croqué deux ados :" Voter à 16 ans, ça change quoi ?" demande l'un. "On va pouvoir défendre plus tôt nos retraites !" répond l'autre.

Quelques pages plus loin, le journal nous raconte de quoi nous dégouter de la politique avec ce papier, titré "Noces louches à Levallois Perret".

La justice enquête sur un mariage célébré par le maire de la ville, Patrick Balkany. Mariage dont la finalité aurait été de débloquer un programme immobilier. Union entre "un riche veuf", Jean, et "une ancienne employée de la mairie", Edwige. Elle l'aurait peut-être séduit pour le convaincre de vendre enfin son appartement à un promoteur. Sitôt mariés, sitôt déménagés, Edwige a plaqué Jean.
Chez les Balkany, on dit "tomber de l'armoire". Les juges, eux, semblent décidé à ne pas faire de sentiments.

Sinon, il y a Les Échos qui détaillent "L'équipe hors norme qui va gouverner l'Amérique".

Et puis il y a Le Canard enchainé qui 'amuse de la reculade de François Fillon sur la sécu sociale et fait dire, en Une, aux "électeurs de la primaire" : Remboursez !"

 

Axel de Tarlé pour la consommation

"La Ville de Portland aux États-Unis interdit aux PDG américain d'être trop payés", c’est à lire sur LesÉchos.fr.

Portland est une ville de plus de deux Millions d'habitants située sur la côte Pacifique, aux Nord des États-Unis, vers le Canada.

Portland a pris pour cible les grands patrons des 540 entreprises cotées ayant leur siège dans la ville. C’est un peu le coup de la taxe Hollande à 75%.

Les entreprises dont le PDG gagnent plus de 100 fois la moyenne de ses salariés devront payer une surtaxe représentant 10% de l'impôt sur les bénéfices et si le patron gagne plus de 250 fois plus, la surtaxe passera à 25%.

"Après le réchauffement climatique, les inégalités constituent le pire défi qui nous est imposé" a expliqué le Conseil municipal de la ville.

"C 'est effrayant de voir l'écart qui sépare les personnes normales des plus riches'. 

Ce projet est porté par un élu qui dit avoir eu cette idée en lisant le "capital au XXIe siècle" de Thomas Pikety.

Portland est une ville très écolo avec un programme de retraitement des eaux usées et un taux de recyclage de 67%.

Alors que la France, elle, craignait que la taxe à 75 % ne fasse fuir les entreprises.

Cette décision a été prise au niveau municipal et le Medef local critique, s'inquiète des retombées sur l'emplois.

Eva Roque pour le programme télé

Il revient quand Bertrand ? sur le site d’Arte

C’est une pépite à découvrir sur le site d’Arte. Une comédie en 10 épisodes d’une dizaine de minutes chacun.
Après cinq ans ensemble, Bertrand et Magali ont décidé de faire un break. Bertrand trouve refuge chez un voisin, un ancien militaire. Il lui raconte sa vie et lui explique notamment qu’un bellâtre s’est déjà installé chez Magali.
Or, le voisin est déjà bien au courant de tout ça. Il a piraté les webcams de l’immeuble et passe ses journées à observer ce petit monde. Et Bertrand découvre désormais sur écran géant Magali dans son appartement

Pour tenter de reconquérir Magali, avec l’aide du voisin, Bertrand va faire croire qu’il part faire le tour du monde. Un mensonge alimenté via les réseaux sociaux.

Quelle réussite ! C’est drôle, enlevé, très bien interprété. Et derrière la comédie, c’est une peinture très juste de nos comportements derrière nos écrans. Cette volonté d’exister à travers Facebook, Twitter et autre Instagram.

Les web séries, c’est comme au cinéma. Il y a les fictions réalisés sans moyens par des amateurs, un peu comme le cinéma indépendant.
Et puis, il y a les commandes des chaînes comme Arte, France Télévisions ou Canal +, les blockbusters du web qui financent des fictions dont la qualité est indéniable.
Il revient quand Bertrand ? en est la preuve. La série a d’ailleurs déjà reçu plusieurs récompenses dans les festivals de fiction.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.

Des aéroports qui coûtent cher dans Presse océan et on ne parle même pas de Notre-Dame-Des Landes. Dans les Pays de la Loire, aujourd'hui, neuf aéroports et seul un est rentable, celui de Nantes. Les autres survivent grâce aux subventions.

Le Conseil d'État a beau s'être prononcé, revoilà la polémique sur les crèches de Noël. C'est à la Une du Progrès. Laurent Wauquiez a décidé d'en installer une à l'hôtel de région Rhone-Alpes. Tradition et vitrine du savoir-faire local dit-il, provocation disent les opposants.

Une filière qui rêve d'Amérique, c'est dans la Charente Libre. Le pineau des Charentes avec un investissement de 450.000 euros pour s'exporter Outre-Atlantique où le vin de liqueur reste encore méconnu.

L'histoire du jour c'est une histoire d'amour. L'amour, qui fait décidément faire n'importe quoi, parfois.

Exemple : voyager à travers toute à l'Europe avec de la drogue, servir de mule en somme à son mari. Cette histoire c'est celle d'une vieille dame de 74 ans. Cheveux blancs, lunettes et voix fluette. Apparence insoupçonnable pour cette retraitée de la chambre d'olympique. Et pourtant, quand son mari de 26 ans son cadet commence à être surveillé, la police s'intéresse aussi très vite à elle. Des voyages très nombreux, des discussions téléphoniques où il est question de quantité et de sommes d'argent. Quand elle est arrêté en Belgique, des caches sont trouvées dans la voiture de la septuagénaire qui dit avoir accepté énormément de choses pour cet homme. "Mais j'étais amoureuse". L'argument n'a pas empêché sa mise en examen l'été dernier et son maintien en détention hier alors qu’elle demandait la fin de sa détention provisoire.